20 mn, c'est le temps qu'a consacré Jacques Bompard, samedi 5 octobre, pour protester contre le départ de la Légion étrangère, qui on le sait depuis quelques jours - quittera prochainement Orange pour Carpiagne.
La menace qui pesait sur le1er REC depuis plusieurs années n'était ignorée de personne. Et celle qui pèse encore sur la base de Caritat est tout aussi connue.
Après des années d'inaction, en tant que maire, et plusieurs mois d'inefficacité en tant que député, Jacques Bompard a fait semblant de croire à une surprise en apprenant l'annonce du gouvernement d'une relocalisation de la Légion étrangère.
C'est véritablement une catastrophe pour Orange, son tissu économique, sa vie sociale.
Et que trouve à faire le maire d'Orange, qui aurait pu en dix-huit ans réfléchir aux conséquences d'un départ possible des armées ?
Il organise un rassemblement de quelques centaines de personnes sur la place de la mairie, il prononce un discours politicien pour dire que rien n'est de sa faute, que c'est le gouvernement qui est responsable de tout.
On s'y attendait ! C'est son argument-massue depuis toujours.
Mais tout de même, autant de nonchalance, ça fait drôle .
20 mn, et la messe est dite. Rentrez chez vous : « Aujourd'hui nous avons fait ce qu'il fallait faire », a osé conclure celui qui n'a rien fait pour empêcher et anticiper ce qui arrive.
Les membres d'Orange Autrement sont solidaires des Orangeois dans tout ce que cette décision a d’angoissant par l'absence d'anticipation, de préparation au niveau local, et ce qu'elle implique dans notre ville déjà bien touchée économiquement.
Mais soyons objectifs sur les responsabilités de chacun et regardons ensemble l’intérêt général.
Nous avons voulu par notre distribution de tracts lors de la manifestation de cet après midi mettre en garde sur les vrais motifs de l'action de maire. Au-délà d'un moment populaire émouvant ne nous trompons pas de coupable et soyons créatifs, inventifs pour donner de l'espoir à Orange.
Le texte du tract distribué ce jour.
Le départ du 1er REC aujourd’hui… La BA 115 peut être demain…
Le député-maire Jacques Bompard convoque les élus des Pays d’Orange et tous les Orangeois à une manifestation contre la décision de l’Etat de fermer le 1er REC.
Sincérité ou manipulation ? Espoir d'influer sur cette décision ou bruit médiatique pour booster sa campagne des municipales et masquer le bilan désastreux de 18 années de sa gestion municipale
Lui qui ne manque jamais une occasion d’accuser tous les gouvernements de la République de mauvaise gestion financière, cette prise de position est pour le moins surprenante! Fermez chez les autres, pas chez moi ! Belle leçon de solidarité nationale!
L’État doit faire des économies. L'armée d’hier n’est pas celle de demain. Son implantation sur le territoire doit répondre aux nouveaux enjeux de la mondialisation. Depuis 2004 au moins, on savait que la présence des militaires à Orange était en sursis. Depuis lors, qu’a-t-il fait ? Pourquoi n’a-t-il pas anticipé cette fermeture ? Cela nous aurait donné 10 ans de réflexion et permis de mettre en œuvre des solutions à la crise qui se prépare !
Mais, Jacques Bompard est incapable de travailler en concertation avec quiconque. Il préfère s’adonner à son activité favorite : la victimisation, les bruits médiatiques et la récupération !
Depuis juillet 2013 la fermeture de 6 régiments est programmée. Ces fermetures sont nécessaires. Elles auraient dues être mieux préparées. Et de cela celui qui est censé gérer et protéger la ville en a été incapable. C’est une faute grave, impardonnable.
Nous citoyens d’Orange Autrement, ne sommes pas satisfaits de la brutalité de cette décision et regrettons le départ du 1er REC. Mais nous sommes aussi responsables et solidaires de l'ensemble des Français.
Relevons la tête et soyons inventifs pour le renouveau d’Orange.
Avec Orange Autrement c’est possible !