Un article de presse nous indique que durant le conseil communautaire du 31 janvier se déroulerait l'élection de Jacques le maire d'Orange au poste de président de l'interco. Alain Rochebonne l'actuel président ayant bel et bien envoyé sa démission au préfet.
Jacques président ce serait inéluctable, il a pour lui la majorité absolue.
- Orange dispose de 18 conseillers communautaires.
- Les quatre petites communes 8.
Tout serait donc joué d'avance, même si le vote des deux conseillers minoritaires d'Orange ne fait aucun mystère, pas plus que celui du maire de Châteauneuf du Pape . Cette élection sera une mascarade de plus.
L'avantage c'est que Jacques ne pourra plus se cacher derrière Alain pour créer de nouvelles taxes ou impôts, ni en cas de rupture des digues de l'Aygues1...
Ce troisième changement de tête à un moins d'un an et demi du terme, en plein chantier, instauration de la taxe Gémapi, fermeture de Delta déchet et transfert des budgets eau, assainissement... de très gros chantiers, c'est juste un passage normal du flambeau ? Mon œil!
Jacques en 2014 et 2015 n'avait pas brigué la présidence de l'interco, il cumulait déjà deux mandats électifs.
1/ Alain Milon avait en son temps raconté qu'avant même l'intégration d'office à l'interco, le maire d'Orange s'était précipité chez lui pour se défausser de cette épée de Damoclès qu'étaient devenues les digues de l'Aygues. ( Jacques refuse de s'occuper des digues selon les prescriptions légales depuis près de 25 ans, les injonctions préfectorale le rendait doublement responsable devant la loi de son inaction, en déc 2013 avant l'incorporation à l'interco il a écrit à Alain Milon le chargeant complaisamment de cette bombe à retardement) Le pauvre jacques le voilà donc de nouveau devant ce choix crucial assumer ou crier que monde entier lui en veut l’empêcherait... Euh en fait l'empêcherai de quoi? Ben pas de briguer le pouvoir de faire en tous les cas.
2/ le mandat 2014-2020 à l'interco est particulièrement mouvementé Avant le 12 avril c'était déjà pas piqué des vers .
12 avril 2014 élection Alain Milon → Bompard attaque la forme de cette élection émaillé d'un incident provoqué par ???
25 février 2015 le Conseil d'État annule l'élection d'Alain Milon (UMP) à la présidence de la CCPRO
16 mars 2015 élection d'Alain Rochebonne, rien que les convocations pour cette élection ça a été un vrai roman avec intervention d'un avocat ... 10 mars, puis le 16 mars, le 18 mars à 19h30 et à Orange et in fine le 16 à Bédarrides à 20h30. (Nota la CCPRO était alors hors délai elle ne disposait que de 15 jours à compter du 25 février...)
24 septembre 2015 clash en conseil, les désaccords apparaissent au grand jour. Suite à la nouvelle gouvernance notamment suite l'AC d'Orange recalculée à posteriori, puis à la mise en place d'un nouveau mode de calcul et d'un nouveau mécanisme pour les attributions de compensation (AC) via les travaux de la Commission locale d'évaluation des charges transférées (CLECT) Lesquels travaux sont menés sous l'influence de Jacques B, Claude A , et Alain R, contre l'intérêt d'être et faire de la communauté.
2016 la décision de Sorgues est prise les conseils deviennent insipides, mais sous ces dehors de tout va bien se prépare et est annoncé in fine le 21 mars 2016 le départ de Sorgues et Bédarrides. Ce qui plonge la CCPRO dans l’effervescence du partage des biens et des dettes. Il faut aussi prévoir de reloger le siège de la CCPRO, situé à Bédarrides...
Premier janvier 2017 départ de Sorgues et Bédarrides, la CCPRO exsangues se retrouve dans un tourbillon de réorganisations menées brutalement avec reconsidération d'acquis sociaux dont le symptôme sera la grève du services propreté urbaine et du ramassage des ordures ménagères en juin 2017.
2018 les gros chantiers s’enclenchent GEMAPI, avec création d'un impôt, préparation du transfert des budgets eau, assainissements mais Jacques ne veut pas laisser les sous ... comme d'hab. Le grain de sable peut être la fermeture de delta déchet annoncé pour plus tôt que prévu mars 2019. La politique de l'autruche de Jacques en matière de tri, laisse la CCPRO devant un chantier énorme qu'il faut maintenant exécuter en urgence. Courageusement les fonctionnaires font face mais c'est mal connaitre l'édile son appétit de pouvoir. Tout s’effondre avec le départ soudain de la DGS annoncé le 11 décembre, c'était dans les couloirs depuis près de deux mois avec un bizarre oscillation entre le départ du DGS d'Orange ou de celle de la CCPRO. Alain n'a plus aucun moyen de contrôler quoique ce soit. Orange impose 10 de ses agents, en tout 3 équivalents temps plein, à la place d'une DGS, alors que la CCPRO manque cruellement de moyens financiers. Jacques avait dit à l'issue de l'instauration de la nouvelle AC en 2015 " ce n'est pas encore demain que la CCPRO aura les moyen de faire quelque chose"...Il avouait implicitement qu'il avait lui même coupé tout moyen d'action à cette institution, devenue fantoche. Les fonctionnaires des services, notamment ceux de la propreté en ont fait les frais.
Que nous réserve 2019? Jacques à la tête de la CCPRO gardera les sous avec une au l'autre casquette. Est ce que cela va s'arranger? Sans doute au moins en apparence l'aiguillon élection est puissant chez cet homme.
2020 les municipales remettront elles les pendules à l'heure? L'interco est bien malade.
Quel bilan tirer de ces épisodes pas très glorieux enclenchés par une triche l'introduction d'un bulletin de trop le 12 avril 2014?
Coté positif, enfin un embryon d'interco autour de la commune centre d'Orange...bémol à quel prix?
Coté négatif, un mandat perdu, une institution opaque encore plus éloignée des contribuables, pour des services dont on ne cerne pas bien l'efficience et pour un coût de fonctionnement qui ne diminue nullement bien au contraire.
A construire absolument car c'est fort de café pour une interco: des projets communs.