Une première audience à Carpentras; condamné, en appel à Nîmes condamné, et bien qu'à cela ne tienne cassations... Un procès, des procès allons y gaiement. Pourquoi se gêner ça ne lui coûte rien. Et nous contribuable on en est à combien?
Récapitulons l'histoire.
Le 4 septembre 2017, alors que les élus demandent des comptes sur la gabegie du projet “Orange plage”, Guillaume Bompard, conseiller municipal à Orange, et fils du maire de la ville, Jacques Bompard , apostrophe Gilles Laroyenne, sur de prétendus écrits sur un site antisémite. Ces propos totalement hors sujet sont de toute évidence jeter à la cantonade pour salir, instiller le doute... Une habitude pour les Bompards dans ces conseils sauf que là, le fils est tombé sur un os.
Le maire a de suite minimisé en opposant que ce n’était pas la peine d'en faire un flan. Une broutille à ses yeux, à laquelle on n'avait qu'à pas prêter attention. Portant l'accusation de vouloir instrumentaliser un incident minime.
L'élu municipal est choqué par cette atteinte gratuite à son honneur, son nom et sa famille de bonne renommée et bien connue à Orange. Il décide de poursuivre le fils pour diffamation.
Le papa, maire d'Orange met alors sur la table la protection fonctionnelle, une première, garantissant la prise en charge par la ville des frais de justice de son fiston, par ailleurs élu délégué. Et pour minimiser les réactions écrit pour faire la même proposition à l'élu G LAROYENNE, lequel bien évidement accepte. Cette protection fonctionnelle attribué à son fils pour une diffamation est-elle justifié en l'espèce? Cette question reste en suspens.
Si l'élu LR prend un avocat local, le fiston lui Prince du localisme, prend un avocat parisien spécialiste de la chose, Me Rinckel. Un accro à la "politique de façade princière, le fameux localisme", et qui laisse présager d'une belle note.
Après plusieurs reports (première date donnée le 8 mars 2018) l'affaire a été présentée le 20 septembre 2018 au tribunal correctionnel de Carpentras en l'absence du fiston...
Le jugement est rendu le 14 novembre 2018. Le tribunal de Carpentras condamne Guillaume BOMPARD à une amende de 3 000 euros, auxquels s’ajoutent 3 000 euros de dommages et intérêts et 2 000€ de frais de justice.
Il se pourvoit en appel sans état d’âme. Pourquoi se gêner, ça ne lui coûte rien.
Le 15 mars 2019, de nouveau en plein conseil, le fiston pourtant en attente du résultat de l'appel, se permet une autre incartade, après une tirade de Gilles condamnant les propos sexiste sur le postérieur d'une élue par le maire d'Orange, Guillaume le fils en soutien à papa s'exclame à l'encontre de Gilles Laroyenne : " Pourquoi t'es jalouse"... Comme quoi rien ne leur sert de leçon...On s'amuse sur le compte des impôts orangeois sans vergogne.
Le 28 mars 2019 en appel de Nîmes confirmation du caractère diffamatoire. Nouvelle condamnation de Guillaume Bompard à 1 000 € d'amende, 1000€ de dommages et intérêts et 1 000€ de frais d'appel.
31 mars 2019 après avoir perdu en 1ère instance à Carpentras, puis en appel à Nîmes, Guillaume Bompard annonce qu'il se pourvoit en cassation.
Mais combien nous coûte à nous orangeois, cette débauche de moyens ? Les élues poseront la question au maire, le père. Pas sûr qu'il réponde.