Dans sa revue municipale de février sous le prétexte du projet controversé "complexe aquatique" la mairie s'octroie de larges commentaires pour dénigrer Anne Marie Hautant et s'attirer la sympathie de la population. Mais toutes ses grandes manœuvres ne sont-elles pas de la simple communication sur fond de campagnes cantonales au profit du clan "Bompard" et au frais des Orangeois?
Désireux de rétablir la vérité nous vous reproduisons une lettre adressée par Anne Marie à la mairie qui justifie sa position, déjà publié le 29 janvier dernier sur ce blog dans l'article: A vous de juger!
Effectivement Anne Marie Hautant a donné un avis favorable à la reconstruction de la piscine sur le site. Pas d'un complexe pharaonique qui déborde largement de l'emplacement effectif des bassins existants.
Et la restauration de l'ancienne piscine était faisable mais ...
Ci après, nous vous faisons également part de deux réflexions amusantes dans la bouche du maire tenues en fin de conseil mercredi 16 février dernier.
A propos des carrières du Lampourdier le maire s'est exclamé:
"Il y a des sites Orangeois qui ne sont pas protégés comme ils devraient l'être."
Et au reproche : vous Monsieur Bompard lorsque vous étiez dans l'opposition vous vous étiez prononcé contre la carrière Delorme, alors qu'il votait pour:
"Quand on est dans l'opposition on n'a pas toutes les informations nécessaires pour juger un dossier!"
Courrier de Anne Marie du 29 Janvier 2011
Monsieur,
Lors de la réunion publique du 26 janvier 2011 j'ai surtout pris note du soin pris par M.BOMPARD pour se dédouanner de toute responsabilité quand au rejet par la commission des sites du projet de construction d'un nouveau centre aquatique sur la colinne.
J'ai pris note également des diverses menaces assennées aux Orangeois présents s'ils ne signaient pas la pétition lancée par le Maire, à savoir :
- abandon pur et simple de tout projet de reconstruction d'un centre aquatique pour notre ville,
- proposition faite aux Orangeois d'aller se baigner et exercer leur sport favori ailleurs que dans leur ville,
- abandon du projet de démolition de la piscine actuelle qui ne manquerait pas de défigurer durablement le lieu,
- accusation portée contre la commission des sites de la responsabilité du gaspillage de prés de 1 million d'euros du fait d'études avancées alors que les dossiers d'autorisation n'étaient pas encore bouclés,
- accusation portée contre la commission des sites relative à la perte d'acticvité économique régionale du fait de la disparition des 15 millions d'€ du centre aquatique auxquels ajouter 10 millions d'€ de voirie pour permettre l'accés aux bus et voitures.
- accusation portée contre moi-même de lier mes interventions sur ce sujet au seul fait de la proximité des élections cantonales.
- menaces également aux propriétaires de la collinne de se voir interdire tout projet de constructions individuelles. Je n'oublie pas que pour beaucoup d'entre elles, c'est vous qui avez donner les autorisations de construction, peut-être déjà en contradiction avec le classement du site.
A ceci je réponds :
- que j'ai approuvé le projet de lancement de concours en 2008 ne dédouanne en aucune manière le Maire, ses conseillers ainsi que sa majorité du respect élémentaire de la Loi.
- Depuis le Conseil Municipal du 24 mars 2010 au moins ( lettre ouverte Emplacement de la piscine municipale: une aberration économique, culturelle, écologique. ), j'alerte le Maire sur les risques encourus par le projet du fait de son emplacement et des conséquences de ses dimensions, notamment sur les voiries et circulations futures,
- M le Maire ne pouvait ignorer les problèmes liés au classement du site et aurait du en préalable à la phase de concours, consulter la commission afin de définir avec cette dernière les conditions de reconstruction, sur l'emprise actuelle, d'une piscine couverte à réaliser dans le strict respect des prescriptions relatives au classement de la zone.
- ces précautions élémentaires n'ont pas été prises en compte. Le projet actuel dépasse largement l'emprise de l'existant que ce soit en surface ou en hauteur. La piscine actuelle était parfaitement intégrée au site ne le dénaturant en aucune manière. Nul doute qu'un projet d'impact équivalent n'aurait pas subit le même refus.
- seul l'entêtement du Maire et sa politique du passage en force et du fait accompli, associé à l'habituelle réthorique " c'est pas de ma faute mais celle des autres " menace de faire perdre à la Ville et à l'ensemble des organismes qui ont fait confiance à l'équipe aux responsabilités, la somme de 1 million d'€. Pas de quoi être fier en effet.
- Quand au fantasme qui lie mes réactions à d'éventuelles élections, je vous rassure: je ne suis candidate à rien. Ce n'est pas le cas, me semble t-il, du nom " BOMPART" qui sera lui présent aux élections, et sur plusieurs cantons.
Si M.BOMPART a un tout petit peu de respect des concitoyens qui votent pour lui, il serait bon qu'il publie, in extenso, sur le site de la Ville, le compte-rendu de la réunion de la Commission Départementale de la Nature, des Sites et des Paysages qui a statué le 16 novembre 2010, afin que tout un chacun soit informé, en toute transparence, sur le pourquoi dela situation actuelles.
Quand aux menaces diverses, elles sont simplement indignes.
Je vous prie de recevoir, Monsieur, mes salutations distinguées.
Anne Marie HAUTANT,
Conseillère Municipale,
Vice Présidente de la Région Provence Alpes Côte d'Azur.