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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 18:32

Pour en garder mémoire article de Renaud DELY —Libération 

Tard dans la nuit de lundi à mardi, Khaled a chanté dans le théâtre

antique d'Orange. Geste politique? «Faire la fête, juste la fête», a répété le chanteur raï. On est loin des polémiques très médiatisées du début de l'été, quand des artistes se demandaient s'il fallait ou pas se rendre dans cette ville qui venait de se donner aux amis de Jean-Marie Le Pen.

Deux mois après son arrivée à l'hôtel de ville, le Front national tisse peu à peu sa toile à Orange. Dans une indifférence quasi générale. Sur le cours Aristide-Biand, les militants anti-FN ont cédé le pas aux touristes. Etouffée par la torpeur estivale, la ville s'endort dans les bras du «docteur Bompard». Le nouveau maire, chirurgien-dentiste de profession, n'effraie plus grand-monde. En vieux baroudeur, il a adopté, dès son élection, un profil lisse et «légaliste». L'activiste de l'OAS et d'Occident, qui maniait la barre à mine dans les années 60, se serait-il mué en édile tranquille? «J'ai laissé mon étiquette FN à l'entrée de la mairie», jure-t-il la main sur le coeur, ajoutant que, contrairement aux consignes de Le Pen, Orange ne sera «pas un laboratoire de gestion FN». Il se contente d'évoquer une vague «préférence orangeoise» qui consisterait à embaucher des employés municipaux domiciliés sur la commune plutôt que la «préférence nationale» défendue par le parti d'extrême droite. Et Jacques Bompard assure qu'«il n'y a déjà plus de problème d'immigration dans la ville» du simple fait de sa présence à la mairie.

Le bureau du maire est en travaux et Jacques Bompard a déjà commencé à faire le ménage au sein du personnel municipal. Protégés par leur statut de fonctionnaires territoriaux, les 600 employés municipaux sont l'objet d'un examen attentif et de petites mesquineries. Le maire FN a demandé à chacun de lui fournir une photo. «C'est la première fois que ça m'arrive en une quinzaine d'annés», s'étonne un fonctionnaire. Un autre employé communal, vu pendant la campagne municipale en train de coller des affiches pour l'ancien maire de gauche, l'ex-PS Alain Labé, a été muté à la déchetterie en guise de sanction.

Les responsables syndicaux sont soumis à une étroite surveillance. «La déléguée CGT a un comportement curieux, si elle veut être mutée, elle va y arriver», menace Bompard. «Nous craignons des décisions à l'encontre des fonctionnaires. Le maire risque de nous donner en pâture à la population», explique Pierre Nouveau, reponsable local de FO, qui pèse soigneusement chacun de ses mots.

Le maire prévient déjà: «600 fonctionnaires, c'est beaucoup trop, la moitié suffirait amplement!» Le secrétaire général de la mairie et son adjointe sont, eux, sur le départ. Et la majorité des employés de la ville vit dans la crainte. «Ils se divisent en trois catégories», résume Michel Crumière, président de l'association Faire face lancée par Alain Labé pour surveiller la gestion frontiste. «Il y a ceux qui ont peur, ceux qui vont faire de la résistance plus ou moins passive, et ceux qui vont collaborer pour profiter du système et obtenir une promotion.»

Discrètement, Jacques Bompard a donc lancé l'épuration pour mettre au pas l'administration municipale. Il a reçu un par un les chefs de service, puis l'ensemble des salariés, pour leur signifier qu'ils devaient servir la municipalité «sans états d'âme» sous peine de sanction. «Il a menacé des gens qui, de toute façon, n'ont pas d'autre choix que de travailler pour lui», déplore l'un d'entre eux.

Le même s'étonne de la centralisation du pouvoir municipal: «Tous les dossiers, jusqu'au moindre problème, passent par le cabinet du maire.» Jacques Bompard a pondu une batterie de notes de service pour affermir son pouvoir et s'assurer de la discipline de ses troupes. L'une d'entre elles stipule que tout fonctionnaire doit solliciter l'autorisation du cabinet du maire avant tout contact avec la presse. Une autre interdit l'accès de tous les bureaux, à part ceux ouverts au public, à tous les conseillers municipaux, de la majorité comme de l'opposition. «Après l'élection, on a vu davantage Alain Labé dans la mairie en une semaine que lors des six années précédentes, justifie Bompard. Sa défaite lui est montée à la tête, il fallait le rappeler à l'ordre.»

 

L'ancien maire, Alain Labé, disposait d'une demi-douzaine de chargés de mission s'occupant de la culture, du social ou encore de l'urbanisme. Dès la victoire de Bompard, ceux-ci ont annoncé leur prochaine démission. Pour ne pas perdre la face, le nouveau maire a décidé de les licencier pour «faute grave». Chargé du développement culturel, Liberto Valls a ainsi reçu une lettre de licenciement le 10 juillet dernier lui reprochant, «pendant la campagne électorale», d'avoir «ignoré l'obligation de réserve en prenant parti pour un candidat sous deux formes: lettre affranchie dans les services municipaux; déclaration à la presse et à la télévision». Des accusations que réfute Liberto Valls, qui a saisi le tribunal administratif. «Je ne comprends pas cette détermination, c'est une faute politique», s'étonne-t-il.

C'est en fait le moyen pour Jacques Bompard de vilipender une fois de plus la gestion de son prédécesseur. «Il a ruiné la commune en s'appuyant sur une mairie parallèle avec des cadres politiques trop payés bénéficiant d'avantages indus. Ils ont même refusé de me rendre leurs voitures de fonction», tempête le maire. Bompard qui veut également s'attaquer aux «fromages que sont devenus le culturel et le social». Il est déjà en procès avec l'association du centre social de la Tourre où étaient apposés, sur des panneaux d'affichage libre, des textes et des dessins contre le racisme dont un adjoint FN avait réclamé en vain le retrait. «C'étaient des caricatures me visant personellement!», s'insurge Bompard qui dénonce «la conception politique de l'antiracisme» et promet de «dépolitiser le monde associatif».

Laissant planer la menace de la suppression de subventions dans le prochain budget, Jacques Bompard tente aussi d'en prendre le contrôle. Contrairement à l'usage, la majorité frontiste n'a laissé aucun poste à l'opposition, tant au sein de l'association qui gère les Chorégies que de celle qui s'occupe du centre culturel Mosaïque. Mais avec cinq sièges sur dix-neuf, le FN s'est retrouvé minoritaire au sein du conseil d'administration des Chorégies qui a élu son nouveau président le 28 juillet dernier. Grâce à une coalition formée par les représentants des usagers, de l'État, du département et de Radio France, c'est Thierry Mariani, député-maire RPR de Valréas, candidat à la demande du ministre de la Culture Philippe Douste-Blazy, qui a été élu à la tête de l'organisme. Jacques Bompard dénonce ce «coup d'État politique»: «Jusque-là, il était de tradition que le président des Chorégies soit le maire.» Mauvais perdant, il annonce que la ville se retire des Chorégies et ne versera plus la subvention annuelle de 1 million de francs. Il a également créé une association pour «rendre les Chorégies aux Orangeois».

«Je suis le seul né à Orange», s'amuse Thierry Mariani, qui est également vice-président du conseil général, chargé des affaires culturelles. «Si Bompard avait été choisi, beaucoup d'artistes se seraient décommandés l'année prochaine», ajoute-t-il en plaidant, à l'égard du FN, «pour le respect de la légalité républicaine mais pas pour les cadeaux».

«C'est un coup d'arrêt important, commente Alain Labé. Mais si les Chorégies ont lieu normalement, Bompard risque de dire aux électeurs qu'il a économisé 1 million. Peut-être lui a-t-on rendu service?»

 

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