Notre cher édile a fait sa rentrée à l'assemblée nationale. Et quitte à monter à Paris, il s’est payé une belle vitrine médiatique, fidèle à la méthode de son ex-mentor en communication, qui aujourd'hui sert un autre élu...
C'est qu'il en avait bien besoin de cette pub.
Après trois petites sorties en début d'année dans l’hémicycle, il est resté loin de la capitale jusqu'en ce mois d'octobre, où il vient d'exploser son plafond annuel de présence en participant à quatre séances ces deux dernières semaines.
Oui, il s'était fait un peu oublier en 2015 dans la Ville lumière, préoccupé par l'avenir incertain1 de ses deux derniers garçons, de lui-même malade. Mais aujourd'hui, tête de liste aux élections régionales en PACA, il lui fallait coûte que coûte retrouver un audimat pour espérer ne pas être ridicule dans son défi local.
C'est fait, tous les médias de France et de Navarre sont tombés tête baissée dans le panneau: Bravos.
Maintenant, qu'il a son bonbon, il le savoure avec gourmandise sur tous ses supports médiatiques ... rabâchant des leçons de démocraties aux visages des furieux, des offensés. Immunité oblige...
Euh le nombre 219, c'est 219 questions écrites, faites par son attaché parlementaire Parisien. Quand on pense qu'il ne répond quasi pas à nos quelques requêtes annuelles ( prétextant leur nombre!), qu'il nous muselle en conseil, nous octroie la valeur d'un tweet sur la revue municipale etc. Quel grand démocrate, mazette!
1 Incertain car l'opération est délicate, il s'agit d'imposer ces deux jeunes dans sa succession au niveau politique local. Si les électeurs peuvent être dupés par l'imposante "machine comm" de papa, l'entourage et soutien proche qui connaît la réalité, n'est guère convaincu... Ces jeunes n'ont pas d'autres emplois que graviter autour de papa. Les deux principales chevilles ouvrières du succès de papa ont été remerciées dès qu'elles ont osé s'ériger contre, mettant en doute la bienséance mais surtout les capacités. L'équipe remplaçante de jeunes, issue des manifs pour tous, qui pensait en tirer parti pour servir leur convictions, commence à désenchanter. L'univers familial qu'ils ont trouvé n'est pas spécialement folichon. Cet été, l'un des premiers ramené en fanfare de Paris, est parti en catimini, fatigué des ma-mailles et brimades. Bref très délicate et pas gagnée d’avance cette succession. Cette prise de parole indécente dégradante pour la France, pour tous, est malheureusement très trop courante aujourd'hui: fenêtre médiatique et rassemblement de ses ouailles sous l’étendard populiste du moment... Du cinéma...Une politique politicienne à deux sous, pour vivre sur le dos de la République, pas plus.