Saluons la sortie de la revue de février 2016, N°102, aperçue le 2 février dans les boîtes aux lettres mairie de la majorité. Ce vendredi 5 février, elle n'est pas encore en ligne, ni disponible en mairie, elle sera distribuée sans aucun doute la semaine prochaine.
Cependant, nous avons pu nous en procurer un exemplaire.
Premier constat, cette revue N° 102 est une première pour ce mandat: parce que l'expression des trois oppositions y est publiée.
Jusque-là lorsqu'il y avait publication de tribune de l'opposition seule une voire deux sensibilités sur les trois, dans un tour de rôle, genre loterie, avaient l'honneur de paraître, affublées la plupart du temps de commentaires affligeants.
Bien sûr le nombre de signes octroyés ne permet toujours pas aux élus d'opposition d’exprimer un point de vue argumenté sur les réalisations et la gestion de la ville...
Ce numéro 102 se contente d'appliquer le règlement intérieur du conseil municipal en termes d'espace réservé aux opposants. Et rien que cela, c'est déjà un progrès.
Seconde amélioration, la taille des caractères typologiques de minuscules jusqu'à quasi illisible, dans ce N°102 la taille des lettres redevient presque normale.
Enfin, soulignons que ce coup-ci la majorité n'a pas jugé bon de répondre aux tribunes de l'opposition. Remarquez vu la teneur des textes...
Ces premières améliorations ne sont pas tombées1 du ciel, et pas de doute, il reste du chemin ...
1 Rappelons que les élus "Aimer Ma Ville" ont dû saisir le tribunal administratif sur la légalité du RI. Puis suite à la non publication de leur tribune libre dans trois numéros du début du mandat, les N° 94, N°95, N°96, ils ont dû étendre le contentieux à la mise en œuvre du RI lui-même. L'application qui est faites du RI démontre que même un nombre de signe suffisant ne garantirait nullement le respect de la libre expression des élus de l’opposition. -Dégradation de la qualité de lecture/identification du texte : la mise en page, couleur du fond, la taille des caractères, lettres italiques, police…tout y passe pour rendre le plus illisible, invisible possible la tribune des oppositions.