Un article sur la nouvelle revue municipale mérite un petit commentaire.
Le député-maire d’Orange s’y connait particulièrement bien en « manipulation des foules ». Il y a 20 ans, premier mandat, un mensonge pour choquer, faire peur, rallier à lui, dénonçait l’existence de prétendues écoles musulmanes.
Hier c’était avec des images de déferlement de hordes de réfugiés qu’il a fait trembler dans les chaumières...
Aujourd’hui nouvelle manipulation p 20 de la revue N°103 pour alimenter l’angoisse1, « merveilleuse » inhibitrice des capacités d’analyses critiques. Cette peur enclenche des réflexes naturels et inconscients de défense et/ou repli sur soi, le tout étant censé entrainer concrètement de la sympathie et un vote impulsif d'adhésion pour l'édile.
Ce coup–ci c’est une pauvre photo d’un mauvais haut-parleur accompagnée de l’affirmation mensongère: "A Fourchevieilles des prières islamiques diffusées dans les rues"…"l'état ne fait rien", publiée dans la revue municipale d'avril. cf photo.
La réalité est qu’un homme a intérêt à cultiver soigneusement à Orange un sentiment de danger par rapport aux étrangers et d’impuissance étatique. Puis de se présenter comme le seul à alerter, reconnaitre l’imminence et l’importance du danger ainsi qu’à en proposer un remède radical.
Mais quelle honte d’exploiter ainsi un tel ressort. Il est hautement méprisable de chercher à générer le rejet et la haine de l’étranger, du réfugier dans le but d’arriver à ses fins : Maintenir la famille dans « LE SYSTÈME » pour en profiter grassement.
1/ En simplifiant pour rallier l’opinion d’autrui deux solutions, soit aligner les arguments en toute transparence en acceptant la contradiction pour permettre l'adhésion libre et éclairé, soit manipuler ici faire peur pour aliéner le libre arbitre. Notre édile en empêchant le débat, l'expression de l'opposition ne cherche qu'à tromper spolier l'électeur qui, malgré sa faculté d’option, l'état de droit, n’est perçu plus que comme un instrument assurant sa reconduction. L’électeur n’a plus de liberté, il est transformé en un outil passif et subordonné aux impulsions primaires, par la propagande et des complices serviles grassement récompensés, par des contraintes de gestions, tels droits d'occupation des équipements, services et subventions...etc, véritables faits du prince utilisées pour asservir. Cette réduction de l'Homme dépasse le sentiment d'agissement indigne... C'est une violence inouie, un viol de la conscience du plus faible, c'est méprisable et condamnable. Plus que et avec le "rendez nous l'argent" nous devrions crier rendez-nous notre dignité!
http://www.orange-autrement.fr/2016/02/bompard-contre-bompard-le-sketche.html