Pendant que notre intercommunalité s'appauvrit, l'intercommunalité des Sorgues du Comtat regroupant Althen des Palus, Monteux, Pernes les Fontaines s'enrichit d'un coup. Au 1er janvier 2017, les villes de Sorgues et Bédarrides quitteront la CCPRO pour la rejoindre.
La CCPRO avait fonctionné à six communes 1993-2013, 20 ans en bonne intelligence. Dès l'incorporation d'Orange, patatras. C'est bel et bien les modes de fonctionnement introduits par le prince d'Orange, clairement agressifs, irrespectueux des autres, écrasant, qui ont provoqué la rupture. C'est bien, pour fuir la gouvernance d'Orange, que les maires de Sorgues et de Bédarrides se sont rapprochés des Sorgues du comtat qui les ont accueillis à bras ouverts.
Malgré les vingt-et-une dettes rattachées à ces deux communes (cela double les leurs) a expliqué le Maire de Monteux lors de la dernière session de cette interco à trois: " nous passerons à 50 000 habitants et triplerons nos recettes. Incontestablement, ce regroupement constituera pour nous un renforcement. Il fera de notre communauté élargie une puissance économique avec laquelle il faudra compter. "
Au dernier conseil communautaire Anne Marie HAUTANT avait soulevé les soucis de gâchis en temps et financier. Ils avaient été contestés (position diplomatique)
Mais nous réaffirmons:
Oui, la CCPRO s'appauvrit. Délestée d'équipements majeurs, de la moitié de ses recettes, d'une force d'action, de zones économiques, artisanales...de savoir faire... Véritable coup de poignard dans le dos du développement économique du bassin de vie d'Orange qui doit se résigner à patauger toujours et encore dans sa médiocrité. Le manque de compréhension, des enjeux à ce niveau de gouvernance est lamentable. Oui, nous le répétons les montagnes de travail générées par cette séparation est un gâchis qui a mobilisé dans tous les sens pour rien des fonctionnaires sur trois ans complets. Qui a paralysé l'institution sur autant de temps.
Oui, ne pas avoir de dettes (toute raison gardée) n'est pas un signe de bonne santé économique, mais est le signe d'un injustifiable manque de volonté, un manque d'ambition, d'une gestion à la petite semaine, sans vision d'avenir, une incompréhensible méconnaissance du fonctionnement d'une telle institution qui laissent pantois. C'est un abandon du territoire, des administrés qui restent désarmés face à des prédateurs en tous genre. Les faux semblant affichés sur les visages ne trompent personnes.
1er janvier 2014- mars 2015 Réorganisation interco. Manoeuvres contestables, calculs interminables, mesquineries, procédures judiciaires, passage de 50 à 40 représentants..., on peut considérer que cette première phase d'incertitude se termine en mars 2015 "réélection du président". Changement de présidence.
mars 2015- mars 2016 Multiples tentatives d'entente en bonne intelligence (c'est normal mais ils ne savaient pas les pauvres que c'était une cause perdue, couché!). Principal point d'achoppement les AC...les sous quoi! Avec la fameuse considération en toute lettre: "faut pas que les commune pauvres s'enrichissent au détriment des communes riches", faisant fi du terme communauté...Et bis repetita nouvelle phase de réorganisation, chamboulement dans les cadres, de nouveau calculs interminables...A un moment les tensions semblent s'être apaisées... En fait on comprend maintenant, fataliste/réaliste Sorgues avait jeté l'éponge, attirée par une solution bien moins conflictuelle. Elle entraine avec elle Bèdarrides, (la continuité territoriale) et se tourne vers l'honorable dynamique et démocratique communauté des Sorgues du Comtat. Point final de cette phase la décision du 21 mars 2016, de la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) présidée par le Préfet qui accepte le rattachement de Sorgues et Bédarrides à la dynamique interco voisine
Mars 2016-1er janvier 2017 bingo troisième phase d'affolement administrative, la séparation génère de nouveaux des calculs interminables, 75 départs de fonctionnaires, des considérations mesquines. Sorgues fuit, elle est prête à y perdre des plumes, un peu de dignité pourvue, qu'elle échappe au dictat du Prince d'Orange. De toutes façon, son territoire est riche, d'ailleurs petite revanche sa richesse est doublée de tous les renoncement d'Orange en terme d'accueil d' entreprises. C'est une période fébrile, comme une sorte d'acte de bravoure jubilatoire. Les perdant font bonne figure mais les voila sous la coupe totale du prince d'Orange et nu combe Job. Sorgues concentrait sur son territoire certes les dettes mais les richesses qui vont avec. Bédarrides le siège de l'interco tout neuf et espère récupérer sans doute dans son rôle de passerelle une force, prestance nouvelle. A voir...