Un conseil consternant. Durée 2h12. 22 élus communautaires présents. Trois voix dissidentes se sont faites entendre. Une palanquée de DG/fonctionnaires en fond de scène (en tout 8)...Un public pas bien intéressé par les sujets... Le conseil a été déserté par les journalistes. (Celui de La Provence Présent a quitté la séance en tout début, celui du Vaucluse Matin absent).
Le président a annoncé en préambule que:
- l'approbation des comptes 2016 sont reportés. (le trésorier 'Trésor Public' n'ayant pas rendu les différents comptes de gestion de l'interco On les a attendu jusqu'à ce soir. (mais bien sûr, et donc s'ils étaient arrivées pile poil avant le conseil les élus n'auraient jamais pu les consulter! validité d'une telle pratique?)
- le sigle CCPRO ne change pas, le bureau des maires a adopté un nouveau nom: communauté de commune du pays réuni d'Orange. (c'est glamour hein!)(réaction d'une élue de Jonquières, selon elle, le maire Louis Bisccarat de Jonquières (absent à la séance du présent conseil) n'aurait pas été au courant, tout en participant à ce bureau "décisionnel des maires" , de discussions validant ce nouveau nom de Baptême de l'interco)
Les présentations des délibérations sont toujours aussi inaudibles (succinct résumé, lu très très rapidement) Malgré la dextérité des rapporteurs appliqués à faire vite et court, le maire d'Orange "Bouffe, Soupire" (summum de ce genre de mimiques très significatives, de splendides échanges de regards et de mourres avec son fils à la délibération N° 39 PLH) Les exposés sont de toute évidence trop longs pour lui. Sur un écran assez peu lisible, (il a le mérite d'exister, mais trop loin + éclairage), défilent des résumés des délibérations.
Lorsqu'un intervenant cherche à exprimer une critique, Guillaume l'invective, parfois même s'échine à lui couper la parole, (technique de déstabilisation, visant à discréditer la personne auprès du public, interjections répétées à la manière d'une mauvaise querelle, grossière et sans queue ni tête )
20h00 une petite dizaine de personnes entrent. Celles qui servent le parti ligue du sud, tiennent la permanence du local de campagne. Leur arrivée est saluée de loin par plusieurs élus et personnes du public (plus particulièrement une bande de 6/7 personnes du public entourant Thierry Vermeil, l'élu Ligue du Sud de Jonquières). Visiblement ces nouveaux venus sont invitées pour "l'apéro dinatoire" et plus (Dans des caisses derrières des sandwichs empilés, incroyable mais vrai)
Ce conseil a essentiellement traité des budgets 2017. En sus de l'ambiance nauséeuse, il est a noter l'adoption de la gestion à la Bompard. Aucune vision, projection, déni de l'intérêt d'une politique économique, d'une politique commune enrichissante et valorisant le territoire, baisses de subventions, deux augmentations (TEOM et tarif déchetterie d'Orange), le maintien des taux des trois taxes. Ce maintien des taux des trois taxes est le chiffon rouge qu'il nous agite sous le nez pendant que par derrière, il diminue les services et augmente d'autres taxes moins emblématiques) (A nié le rôle / responsabilités dans la dynamique économique d'un territoire, d'un politique on se demande ce qui l'a poussé dans cette carrière ...enfin on a bien une idée.)
Les augmentations:
- celle du taux de la TEOM (taxe ordure ménagère) pour les Orangeois, de 8.65 elle passe à 9.63% , (les autres communes de l'interco sont-elles à un taux plus élevé et attendrons les 10 ans, 2023 pour obtenir l'harmonisation, soit le délai maxi accordé pour le lissage obligatoire des taux. La prochaine augmentation de ce taux attendra 2021, (c'est écrit!) soit après les municipales...
- celle du mètre cube à la déchèterie d'Orange pour les entreprises qui passe de 10 à 15 euros. Pour les deux autres déchetteries c'est un rabotage par le bas; disparition de la tarification différenciée ( Bois, gravas, encombrant...)
"Avant l'entrée d'Orange la CCPRO flirtait avec l'excellence en matière de tri des déchets aujourd'hui avec Orange elle recule" a déclaré Anne Marie HAUTANT.
Autre faits notables;
- problème de personnel à la tête de EPIC de l'office de tourisme, (ils ont parlé de départ et de grosse indemnité à verser, en somme y a un lézard) Ils se posent la question de l'intérêt d'un OT géré au travers d'un EPIC par rapport à la forme associative! (pour l'un obligation d'une directrice d'un certain niveau de compétence/ salaire, pour l'autre non!)
- des définitions partielles (? y a un hic) de l'intérêt communautaire dans les différents domaines de compétences.
Que dire d'autre ? C'est tellement lamentable...irracontable...