Le conseil s'est déroulé avec seulement trois prises de paroles, voilà la raison de ce timing, 1h04 pour les 23 questions à l'ordre du jour. Les décisions du président et du bureau n'ont pas été lues, suite à la demande du maire d'Orange qui ignorant le public, les journalistes, a fait valoir que les élus en ayant la liste, il en considérait la lecture superflue. (C'est la mode d'Orange qui donc s'impose... sauf qu' à Orange la liste est fourni pendant le conseil.. ce qui en interdit quasiment la lecture et réaction.)
La première intervention a été une prise de parole de Gilles Laroyenne, tout au début, au moment du vote du procès verbal. Il a interrogé le président sur la liste d'actions établi précédemment pour le développement économique, parce qu'elles ne voient pas le jour. De plus, selon lui le site internet s'est appauvri. Disparition du dispositif signalant les locaux vacants, la mise en réseau des entreprises, l'observatoire économique, invisibilité des offices de Tourisme...
Le président a réfuté cette déclaration, annonçant la restructuration de la zone commerciale de la Violette à Orange. "Cela représente énormément d'empois". Il a poursuivit avec la Grange Blanche II: "on reçoit très régulièrement des entreprises pour le lot B parce que c'est très convoité". Il a expliqué la baisse de qualité du site Internet par la perte de trois agents, puis a préciser qu'ils travaillent à la restructuration. Enfin affirmé avoir "pris attache avec la chambre de commerce pour un audit". Concernat les office du Tourisme, il a passé la parole au maire de Châteauneuf qui a déclaré: "Le site Internet a deux ans. Il a été choisi par l'ancienne présidente avec un marché. On le garnit petit à petit. Puis C Avril a tenu à remercier de nouveau "la nouvelle gouvernance le président et le maire d'Orange, pour le nouvel accord fixant les AC qui donne plus de moyens aux communes" et a expliqué qu'il appartient à chaque commune de mettre en place des actions pour valoriser son territoire au plan touristique, les territoires étant différents...
Seconde intervention au moment de nommer les trois représentants au syndicat
J Bompard voulait suspendre cette décision. Il était en désaccord avec la représentativité de la CCPRO. M FENOUIL a confirmé qu'il y avait une discordance entre la représentativité et la participation financière. 5% et 15 % . Finalement le vote a eu lieu.
Troisième point discuté: La délibération N° 19 Convention de prestation de service. C'est a dire: La CCPRO ira faire de l'entretient dans la cour du Lycée Cours Aristide Briand contre rémunération. Gilles Laroyenne reprenant à son compte une réflexion d'Anne Marie HAUTANT s'est étonné de cela. Pour les élus Aimer Ma Ville, il y a en effet une concurrence déloyale avec les prestataires privés. Nos impôts paient du matériel et des employés pour des services à la population pas pour casser les prix sur le marché et aller faire du travail qu'une petite entreprise pouvait faire sans aucun souci.
Eludant l'argument le président comme son vice président ont admis chercher une recette, vouloir rentabiliser du matériel...
Est-on vraiment dans un partenariat/ mutualisation ou dans l'exploitation de l'institution à la mode d'un outil privé? Est-ce qu'économiquement la chose est morale? Nous ne le pensons pas.
En fin de conseil, le président s'est félicité du timing. Mais est-ce que tout va réellement bien quand une institution ne sert que de chambre d'enregistrement des décisions des forts?