Une rencontre entre la municipalité et des commerçants mécontents a eu lieu mercredi 9 mai 2012. cf. Le désarroi des commerçants s'accentue.
Rappel des faits. Suite à un courrier adressé à seulement 33 commerçants du centre ville, la révolte grondait dans les rangs des commerçants. Le courrier visait des chevalets et autres dispositifs hétéroclites installés sur le trottoir par certains commerçants.
Lors de la réunion, en préambule le maire, s’est excusé de la maladresse de son adjoint: "D'ordinaire nous organisons une réunion d'information avant d'adresser tout courrier".
Puis il explique « les enseignes et pré enseignes, bien qu'importantes pour un commerce ou une entreprise, doivent respecter une esthétique conforme au fort caractère historique, patrimonial et touristique de la ville »
Remarquons que ce n’est pas nouveau. La ville d’Orange, les monuments de France ont depuis de très longues années instauré un règlement à propos des façades et des enseignes en centre ville.
Il s’agit d’harmoniser les dispositifs et de respecter des normes esthétiques par rapport aux monuments classés du Théâtre antique et de l’ Arc de triomphe de renommée mondiale et au cachet touristique qu’une ville telle qu’Orange doit préserver pour rester attractive.
Ce qui n’est pas normal, c’est d’avoir laissé se développer des pratiques qui, aujourd’hui conjuguées à un mobilier urbain pour le moins divers, peu entretenu, donnent à la ville un aspect peu soigné. De plus certaines installations sont dangereuses pour les piétons, les serveurs qui doivent rester les yeux rivés au sol de peur de butter dans une borne en pierre reconstituée, un potelet...
En effet potelets, plots, boules, barrières métalliques; cubes, bornes en pierre; mobiliers signalétiques, se côtoient sans grande harmonie et sont souvent gênants, et pas seulement pour les personnes à mobilité réduite.
Notons qu’à ce jour, samedi 12 mai 2012, les compositions florales ne sont toujours pas suspendues ...
Bref les critiques ont été vives, parce que la municipalité n’est pas exemplaire ni dans l’entretien de la ville, ni dans les installations qu’elle fait, et donc les commerçants incriminés avaient des arguments valables à faire valoir...
L'affaire n'est pas close, le maire a conclu que le problème sera traité au cas par cas. Surprenant
comme solution et sujet à polémique, à injustice car la loi c'est la loi, le réglement doit être ou révisé ou appliqué. Non?