La décision d'élaboration d'un PLU1 pour la ville d'Orange date du 29 septembre 2004. Ce projet répond à une obligation légale, la loi SRU du 13 décembre 2000 2.
Après bien des péripéties, la municipalité a dû relancer la procédure du PLU au stade du PADD l’an passé (Projet d'Aménagement et de Développement Durable). Le nouveau PLU a été arrêté au cours de la séance de conseil municipal du 21 mars 2012.
Aujourd’hui que va-t-il se passer ? Selon la procédure, le projet de PLU arrêté doit être transmis aux personnes publiques associées afin de recueillir leur avis officiel.
Puis le projet de PLU arrêté fera l'objet d'une enquête publique où chacun pourra s'exprimer. A l'issue du rapport établi par le commissaire enquêteur, la commune peut encore apporter des modifications notamment pour prendre en compte les avis du commissaire enquêteur.
Ensuite, le projet de PLU sera définitivement approuvé par le Conseil Municipal.
Enfin le PLU sera applicable, après qu’aient été accomplies dans le délai d'un mois les mesures de publicité.
Vous l’avez compris, ce n’est pas encore bouclé après presque huit ans de procédures... Un peu long ! Pas très
professionnel, mais il y a bien plus grave.
L’efficacité de cette loi SRU dépend pour une large part de la volonté politique locale, qui si elle fait défaut, accentue les dysfonctionnements urbains qui avaient, à l’origine, motivé son vote…
Aujourd'hui, c'est tout à fait ce qui se passe à Orange. Il n'y a aucune lisibilité de la ville de demain, le centre ville se meurt, la couronne suivante perd tout cachet et la ville s'étend, s'étend sans fin aux limites communales sans répondre aux objectifs de la loi.
1. Le PLU, replace le POS. Il définit notamment si une zone dépend du logement, de l'activité industrielle, des commerces,du monde agricole etc., ou si elle est inconstructible pour protéger l'environnement. De même, il prévoit les hauteurs des immeubles, sujet toujours sensible, ainsi que les créations de places de parking et les réserves foncières pour réaliser des équipements.
2. La loi SRU cherche à prendre toute la mesure des enjeux de la ville d’aujourd’hui : lutter contre la péri-urbanisation et le gaspillage de l’espace en favorisant le renouvellement urbain, inciter à la mixité urbaine et sociale, mettre en œuvre une politique de déplacements au service du développement durable.