La politique associative municipale n’est pas à la hauteur d’une ville de 30 000 habitants.
Plus de 500* associations à Orange, 256 sont répertoriées dans le
dernier guide des associations 2012 et seulement 61 ont eu une subvention en 2010 lien Subventions 2002/2010 -Il y a aussi des aides en nature, prêt de matériel, de salle...mais
l’estimation municipale manque de réalisme-lien tableau subvention 2010
Contrairement aux affirmations de M Bompard dans la revue municipale de décembre 2011, Anne Marie Hautant n’est pas opposée aux subventions de l’ASON 450 000€(2012), du SCO 180 000..., du CORC... Elle dit simplement depuis 2001 que les autres associations méritent plus d’égard. Que les quartiers devraient être tous représentés. (Seulement 5 associations de quartier, sur les 256 répertoriées par le guide municipal)...
Avec elle, nous dénonçons l’absence d’une politique associative qui dynamiserait l’ensemble des associations selon
leurs besoins. Les associations de la ville proposent, aux Orangeois de se divertir, se rencontrer, de faire acte de solidarité autour d'activités sportives, culturelles, artistiques, sociales,
etc...C’est un fait, mais pour 3 associations pourvues correctement, combien vivotent péniblement, épuisent leurs bénévoles.
Nous proposons de définir une véritable politique associative basée sur des critères pertinents, légitimes, connus de tous. Les associations ses membres, ses bénévoles méritent la sécurité, la continuité de leurs activités à travers des règles claires juste, des engagements sûr,il s’agit simplement d’établir des chartres, des tableaux prévisionnels d’aide financière, d’aides logistiques, d’accès aux locaux, aux terrains sportifs. A coté de cela le rôle d’une mairie est d’assurer ses administrés de la bonne utilisation de leur impôt : les contrôles des comptes financiers, des bilans d’activités doivent être systématiques rigoureux et accessibles au public.
Le monde associatif ne doit pas être instrumentalisé, les aides ne doivent pas être le fait du prince. Les associations ne
doivent pas être opposé les unes aux autres, ni servir de simple faire valoir.
En conclusion: Il faut dynamiser de manière cohérente et équilibrée
l’ensemble des activités associatives Orangeoise en toute transparence.
La ville doit garantir une équité de traitement entre associations, tous secteurs confondus.
La ville doit permettre la continuité de l’activité, même en cas de défaillance des équipements publics (par exemple
fermetures des piscines).
La ville doit respecter l’indépendance des activités et de fonctionnement de ces associations, mais aussi définir,
appliquer un mode de contrôle détaillé garantissant aux yeux de tous l’utilisation des fonds publics.
*572 sur l’annuaire des associations françaises