Le conseil municipal du 7 novembre n'a pas dérogé aux mauvaises habitudes de l'équipe municipale en place, rendant incompréhensible les vrais enjeux de l'assemblée.
Mensonges, pressions de tout genre, interruptions de paroles intempestives, cris donnant comme toujours une bien piètre image de la démocratie locale. Dans le public un énergumène a même osé insulter les élus d'opposition à plusieurs reprises sans que le maire n'ait trouvé utile de faire sortir ce personnage.
Bien des dossiers méritaient pourtant un débat en profondeur, une mise à jour des manipulations pour éclairer les votes de tous les conseillers.
Cela n'a pas été possible. C'est regrettable.
À qui la faute?
D'aucuns diront que l'opposition n'est pas à la hauteur.
C'est bien facile.
La machine Bompard est bien rodée, elle broie toutes les meilleures volontés, toutes les meilleures intentions, toutes les stratégies. L'opposition est présente, combative, expressive, connaît bien les dossiers, mais on ne lui laisse pas l'espace nécessaire à un débat constructif, à l'émergence de propositions. Au contraire la machine BOMPARD organise la cacophonie, joue sur les divisions...
Sans doute qu'un travail en concertation de toutes les forces d'opposition rendrait plus audible ses positions communes...
Des délibérations auraient mérité un bien plus large débat.
Dans l’ordre.
- Les eaux pluviales de la rue du Portugal projet de rejet dans la MEYNE...
- ASON VOLLEY suite au versement d'un supplément de subventions de 193 000€ - modification de la convention d'objectifs et de moyens.
- manifeste pour la promotion de la langue française...
- Plan de Gestion du Patrimoine: en réalité un coup de force pour imposer la piscine sur la colline au mepris de l'avenir et de la mise en valeur du Sanctuaire Imperial, du Château des Nassau et de toute l'histoire Orangeoise.
Nous les éclairerons dans d'autres articles.
Enfin soulignons que ce conseil qui s'est fini à 18h35, a vu les derniers dossiers approuvés à la vitesse grand V. Comme si l'ensemble des membres du conseil, le maire y compris, avait été mis hors de combat par les violences et joutes verbales précédentes.
Notre sentiment? C'est une personne dans le public qui nous l'a glissé: "Nous perdons notre temps".
Nous sommes d'accord, et il est vraiment temps que l’ère BOMPARD cesse.
L'union fait la force. Une des composantes de la force de Bompard c'est de diviser.
Au delà de nos limites, maladresses, restons fermement centrés sur notre objectif.
Soyons tous prêt à sortir Orange de sa gangue paralysante.
Soyons tous pour une ville plus vivante, plus conviviale, plus attractive, plus équilibrée, plus juste. Montrons aux Orangeois dubitatifs qu'ils peuvent et doivent nous faire confiance.