C'est très sereinement avec la sagesse d'élus de terrains qui ne s'en laissent pas conter que le conseil communautaire s'est déroulé hier soir avec seulement vingt sept présents sur cinquante.
Les élus de la majorité d'Orange boycottaient ce conseil. Seuls Anne-Marie et Jean-Phillipe étaient là.
Imperturbable, d'une très grande maîtrise le président a toutefois fait quelques déclarations préalables.
1/ Il a dévoilé un aspect pas très glorieux de la gestion bompardesque. La communauté de communes hérite d'un territoire mal géré sur bien des plans. Elle va devoir réaliser le plus vite possible plus de 10 millions de travaux1 pour protéger la ville d'Orange et ses habitants des inondations.
Le président a prévenu cela ne pourra se faire du jour au lendemain, ce sera étalé sur plusieurs années. Il nous reste plus qu'à prier pour que nous ne soyons pas victimes d'un déluge d'ici là.
Un détail. Le maire d'Orange tout à fait au courant de ce fait et conscient de sa responsabilité pénale a écrit dès le 13 décembre 2013 au préfet pour se décharger de cette dernière sur le président de la CCPRO. Ce détail est très révélateur d'un trait de caractère incompatible avec la fonction revendiquée et les déclarations d'autosatisfactions flatteuses.
Pour nous, au delà d'une mauvaise gestion du risque ce refus d'assumer ses responsabilités durant vingt ans, combiné à un aménagement du territoire irresponsable est catastrophique Souhaitons que nous n'ayons aucune victime à déplorer.
2/ A été entérinée par les différentes institutions législatives l'intangibilité du bureau des communautés de commune (stabilité). C'est à dire que même si la communauté de commune passe de 50 élus à 40 avec redistribution des sièges au détriment des petites communes et à l'avantage d'Orange, les membres du bureau dont son président seront maintenus dans leurs fonctions.
1 Les travaux de voiries dont héritent la communauté font état de plus de 110 millions d'investissements par la ville d'Orange. Seulement 10% de cette somme aurait suffi à mettre Orange un peu plus à l'abri des aléas climatiques. D'autres choix ont été fait, bien facile de briller au travers de ces choix, en faisant porter les plus lourdes responsabilités aux autres.