Je me suis abstenue lors de la délibération N° 1 et je tiens à justifier cette position. Voici mon intervention
Bonne lecture
Christine Badinier, élue Aimer Ma Ville aucune étiquette de parti politique (clin d’œil aux journalistes)
Je ne m’abstiens pas pour les subventions de l’HBCO, ni pour celle de l’Adil, ou du CCAS sur lesquelles il y aurait beaucoup à dire. Mais par rapport à la différence de traitement entre les clubs sportifs.
Vous avez refusé en décembre 2014 au club de foot de la ville, le SCO, le versement de 60 000€ dernière tranche de subventions pourtant votées en Conseil municipal, soit disant parce qu’il était mal géré depuis longtemps. Peut-être. (quid de l’accompagnement du contrôle de l’utilisation de l’argent public)
Alors que vous l’aviez subventionné à la hauteur de 180 000 € en 2010 vous lui avez cisaillé en deux les subventions de 2014, forcément il se retrouve en déficit. (Vote subvention 180 000€ en 2010 mais 120 000 € en 2014, et seulement 60 000 versés en bout du bout. Club qui affichait au compteur 350 adhérents dont 250 moins de 18 ans)
Aujourd’hui on continue de subventionner, 450 000€ un club l’ASON, qui affiche 90 000 € de déficit sans que nous ayons les moyens d’apprécier l’usage qui est fait de cet argent public, ( alertes institutionnelles, ou d’ex joueurs ou d’ex employés, ou d’ex membres du bureau qui ont défrayé les chroniques)
Bien sûr cette année les comptes sont avalisés par des professionnels de la comptabilité. Mais une facture c’est facile à trouver et à mettre en face une dépense. Et moi, je n’ai rien eu aucun compte (alors que nous nous demandons depuis 2010, aucun chiffre sur le nombre d’enfants réellement accompagnés, aucun document durant l’AG de décembre)
Aucune visibilité sur la dépense de 450 000 € de subvention annuelle, (avec des avances conséquentes depuis deux ans 170 000€.)
Proportionnellement combien est donné aux enfants de Fourchevieille?
Qu’on ait à Orange un club professionnel, c’est un choix et pourquoi pas.
Mais qu’on arrête de faire l’amalgame entre ce qui est dépensé pour le professionnel et pour le quartier, les enfants d'Orange.
(en italique implicite)
Lire la réponse aux interventions des quatres élus sur cette délibération n° 1 http://www.orange-autrement.fr/2015/01/une-reponse-qui-pose-probleme.html