La rentrée des sixièmes au collège Jean Giono d'Orange a eu lieu ce matin comme dans la plupart des établissements.
Aux soucis organisationnels inhérents à une rentrée s'ajoute, à Giono, un énorme chantier de réhabilitation de l'ensemble des locaux. De ce fait, l'entrée du collège est déplacée face au grand parking du stade Costa. Cette nouvelle entrée offre un espace de stationnement de proximité plus avantageux qu’avant aux nombreux véhicules. Il est plus grand et avec une réelle avancée possible pour la sécurité, enfin en théorie car cette dernière est conditionnée par une réorganisation de la circulation...
Or lors de son discours de rentrée le principal a fait allusion au refus du maire de permettre aux bus départementaux1 qui transportent les collégiens d'accéder à ce parking. C'était une demande du collège1 pour des questions pratiques de surveillance donc de sécurité des élèves.
Les élèves seront déposés à l’ancien arrêt, Av Charles DARDUN, lequel n'est pas visible de la loge ou du surveillant de l’entrée, et remonterons le trottoir seuls sur toute la longueur du chantier, 150 mètres ... un surveillant serait détaché au dit arrêt à chaque heure...(ce trajet reste également non visible des deux surveillants)
Pourquoi ce refus ? Aucune explication2 n'a été donné aux parents d'élèves : « Il n’y a pas eu d’accord entre le département et le collège » a simplement reconnu le Principal.
Pourtant rien n’empêche l’accès des bus sur ce parking. Le portail du marché gare est assez large pour les laisser passer.
Notons que deux conseillers du départemental sont Orangeois, le propre fils du maire et une de ses adjointes...n'oublions pas sa femme...
A Orange, nous avons l’habitude de décisions aberrantes, de blocages incompréhensibles, celui-ci est notable car il s’agit d’une simple mauvaise volonté, d'un caprice de monarque qui va à l’encontre de la sécurité d’enfants de 10 à 14 ans.
Cette situation perdurera-t-elle durant les deux ans du chantier ?
Les institutions devraient s'entendre pour assurer le meilleur service public possible et agir dans l'optique du bien commun.
Hors nous ne sommes pas, à Orange, dans ces dispositions là ; mais dans un rapport de force pas très sain, où l'argent a une place incongrue.
Après des histoires salaces, de tarifs de locations d'espaces municipaux aux institutions scolaires départementales1 ou régionale1 (c à d pour nos collégiens et nos lycéens) comme les terrains ou gymnases sportifs, la piscine, ou encore des blocages pour l'extension du Lycée de l'Arc ou la rénovation du collège J Giono, nous voici devant un nouvel exemple d’un fait du Prince, d'un excès de pouvoir intolérable, qui ne fait pas honneur au premier magistrat de la ville.
La gare routière, la gare multimodale, la via Vénaissia, la piscine des Cèdres sont d'autres exemples de l'incapacité du maire d'Orange à travailler avec les autres institutions au bien commun...
1 Si les municipalités ont la responsabilité des écoles primaires, c'est les conseils départementaux qui gèrent et financent les collèges et les conseils régionaux les lycées...
2 Comme d'habitude une contrepartie inadapté... Le maire d'Orange exigeait le renouvellement aux frais du département du revêtement de l'ensemble du parking. Ce qui est plus que disproportionné. Cela revient à un refus méprisable, Un procédé très usuel chez ce personnage. Alors union des droites ou "foutage de gueule"?
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