Le précédent article1 c'est attaché à la forme extraordinaire du conseil d'hier. Celui-ci est un compte rendu2 sans prétention des points qui ont amené des discussions. Un ou deux autres reviendront plus en détail sur des interventions.
1http://www.orange-autrement.fr/2016/02/conseil-de-plus-en-plus-dementiel.html
2 Rappel pour les nouveaux lecteurs: Il n'y a plus de compte rendu des conseils municipaux à Orange depuis 2001, c'est une des censures instaurées par la méthode Bompard pour maquiller plus facilement sa gestion défaillante, le fiasco de son bilan.
Le dossier N° 2: Bassin de rétention de Fourchevieilles.
Les trois élues d'oppositions présentes1, chacune à leur tour ont pris la parole sur ce point.
Anne Marie HAUTANT a rappelé que sur ce lieu, elle avait proposé en 2001 puis 2008 et 2014 de rebâtir l'école CAMUS qui est une école de style Pailleron très dégradée et dangereuse. Seul le batiment de la maternelle a subi enfin l'an passé une réhabilitation, celui de l'élèmentaire, depuis 20 ans attend toujours. Le but de cette construction était double déghettoïser cette école, améliorer l'accessibilité, aérer l'espace sportif Maurice PURPAN. En effet, les derniers aménagement ne sont pas une réussite du point de vu circulation, avec le très petit parking en cul de sac...
Christine BADINIER a demandé quel était le projet vis a vis des vestiges du cimetière Romain, trouvé sur ce terrain et de la vieille ferme. Elle souhaitait que cette ferme qui a du cachet et une histoire, soit réhabilité pour servir par exemple de maison pour tous, créer un pôle de rencontre intergénérationnel, permettre la mixité sociale, le partage culturel. Elle a relevé que ce bassin de faible profondeur servirait d'espace vert et cela est un moindre mal.
Réponse: Ce bâtiment est destiné à être démoli après avis des services des monuments historiques et les vestiges et bien??? pas de réponse... Et on apprend de la bouche du maire que les écoles seraient "une compétence de la CCPRO". Sans autre précision, A t on bien entendu? Les élus "Aimer Ma Ville" vont écrire à la municipalité pour mieux comprendre le sens de cette petite déclaration.
Le dossier N°5 la convention d'objectif et de moyen avec le centre social "Pierre Esteve".
Anne Marie HAUTANT a dressé le constat que cette convention était particulièrement contraignante. Il est curieux et incohérent que d'un coté pour 30 000€ les contraintes soient si fortes et que pour les 450 000 annuel de l'ASON soit 15 fois plus et depuis plus de sept ans, aucune contrainte ne soit lisible, qu'il n'y ai aucune transparence. Elle a demandé si les 12 000 du contrat Petite Enfance, et les 12 000 inscrit sous le terme Enfance Jeunesse étaient deux subventions distinctes.
Réponse: non c'est la même subvention. "La CAF a demandé que la ville participe au titre du contrat de ville à hauteur de 30 000€, nous le faisons sous une triple condition et nous verrons si nous reconduisons ou non cette participation tous les ans".
Le dossier N° 12 a été l'occasion pour Anne Marie HAUTANT de féliciter la municipalité de l'initiative: "Printemps des Poètes" . Un concours de poésie ouvert a tous avec une limite de 300 mots, soulignant que les élus eux étaient contraint dans leur expression à 71 signes, soit un demi tweet. "Vous devriez instituer un concours intitulé le mi-tweet, ce serait rigolo s'est-elle exclamée en conclusion"
Le Maire a répliqué par l'argumentation en défense inventée spécialement pour le TA, un mensonge énormissime : "Le RI nous ne pouvons pas le changer car certains ont voulu porter l'affaire au Tribunal Administratif et donc c'est le juge qui tranchera". Et comme s'il était sur de son fait "Nous ferons ce que le juge décidera."
Christine BADINIER s'est insurgée vigoureusement contre cette interprétation en dénonçant d'une part une dégradation continuelle de l'espace de la tribune libre en 20 ans2, mais aussi des publications plus que aléatoires, le non respect de leur propre réglementation notamment dans les conditions de production et remise du texte à publier, ainsi qu'une mise en page mesquine en terme de grosseurs des signes typologiques, des couleurs du fond et de l'emplacement, comme autant de preuves s'il en faut, de la mauvaise foi de cette argumentation fallacieuse.
Dossier 13 le DOB .(débat d'orientation budgétaire)
C'est Anne Marie HAUTANT qui a égrené des remarques au fil des pages de ce document.
Vous retrouverez ses constations dans un prochain article.
Dossier N° 14 remboursement de la dette, justifié dans le document mairie par une phrase faisant le constat d’excédents budgétaires successifs.
Ce fut un vrai sketch Anne Marie HAUTANT a simplement lu en l'adaptant aux chiffres Orangeois, la tribune libre3 de la femme du maire, elle même maire de Bollène, dans la revue de son interco, géré par le maire socialiste de Lapalud. Puis a posé la question: "Qui a écrit cela ?" L'évidence de la contradiction entre les faits et les déclarations, les prises de position politiciennes du couple était hilarante, jubilatoire.
Dossier 18 "presse numérique".
Cet outillage professionnel digne d'une imprimerie est un marché conséquent mais surtout très important pour la "propagande municipale" ou autres documents de campagnes officieux . Après d’âpre négociation, ce marché public avait été remporté par une grosse entreprise XEROX. Cette délibération actait la résiliation du marché 2016-2019, aux torts exclusif de l'entreprise -marché conclus en décembre 2015!- et relançait la procédure d'appel d'offre.
Christine BADINIER a posé la question du fonctionnement actuel du service reprographie sans cet outillage et des conséquences financières pour la ville: Prolongation de l'ancien marché?
Devant la non réponse, Anne Marie HAUTANT a mis en doute l'erreur de tarification d'une entreprise aussi solide et rompu aux marchés publics, soupçonnant une affaire pas très nette. No comment de la part de la municipalité...
Dossier 21 Voir l'intervention longue de Christine BADINIER dans un prochain article.
Dossier 22: "un projet de l'agence de l'eau au quartier du grès, zone humide".
Christine BADINIER habitante du quartier s'est fait porte paroles des résidants. Ces derniers s’inquiètent des répercutions d'interventions de l'homme avec de gros engins, des coupes d'arbres, sur une zone humide intéressante et remarquable parce que justement préservée jusque là de ces brutalités. Il ne faudrait pas obtenir l'effet contraire inscrit dans le projet et une transformation de cette zone sensible en réservoir pour pallier aux risques avals d'inondabilité. Aménager la zone pour la rendre accessible au public, semble peu compatible avec la préservations de la faune et la flore qu'elle perturbera automatiquement. Quel est le véritable but? Les conséquences? D'autre part le nom Marai du Grès est choquant. Il ne veux rien dire. Le nom de cette zone jouxtant le chemin Blanc juste au sud du Moron-Rouge, ce quartier donc s'appelle Mereuille4. Elle a pris comme exemple pour illustrer la dénaturation des toponymes des lieux, le nom Moron Rouge qui a lui aussi comme bien d'autres choses été rebaptisé, de ce cas "Bois Feuillet" à la construction du centre aéré, dans l'irrespect le plus total des habitants locaux .
1 Vu l'heure matinale incompatible avec les horaires de travail Alexandre HOUPERT du groupe "Aimer Ma Ville" était absent, ainsi que les deux élus UMP. Ces derniers ont donné leur pouvoir pour la seconde fois à la majorité, marquant une rupture nette avec une partie de leurs sympathisants, qui ne sereconnaissent pas de ces choix personnels.
2: 2001; 51 mots par élus, 2008: 41 mots par élu, 2014; 71 signes par élu "un espace vide étant un signe".
3 http://www.orange-autrement.fr/2016/02/bompard-contre-bompard-le-sketche.html
4 Deux interprétations toponymiques :
soit La Mareuil issu du celtique (gaulois) maro-ialon signifiant « grande clairière embroussaillée » .
soit La Mar d'oli la mer d'huile en provençal