Achats, ventes de maisons, terrains, immeubles: Les élus "Aimer Ma Ville" votaient en général: Abstention. Ils considéraient que ces délibérations relevaient de choix pour lesquels ils n'avaient pas toutes les cartes en mains. Désormais vue le gaspillage avéré d'argent et le gâchis du point de vue dynamisme économique générés par une politique peu claire en la matière d'achat et vente de biens immobiliers, ils décident de voter contre.
Christine BADINIER est intervenue pour s'en expliquer au dernier conseil municipal du 23 juin conseil qui a traité pas moins de cinq dossiers de ce type.
Voici ses arguments:
Une commune peut exercer un droit de préemption, acheter un bien en vente,
mais uniquement pour mettre en œuvre des opérations d'intérêt général.
A Orange communément, on achète puis étrangement on revend.
Les délibérations restent souvent très floues:
- lors de l'acaht pas de projet,ou peu souvent
- lors de la revente pas de date d'achat, pas de prix d'achat...
Voire lorsque c'est plus complexe comme dans le cas du DOJO / CCAS pas de bilan des coûts générés lors du curieux procésus: achats des parcelles, démolitions, fouilles, la mise en place de voiries et réseaux, puis vente et rachat et rétrocession cf délib N°5...
Par contre on sait maintenant que la commune achète et fait tampon avec notre argent (cf ancienne clinique Mistral 2 000 mètres carrés en pleine ville achetés pour rien.) La ville n’avait aucunement l'intention de réaliser un projet d’intérêt général. Ce bien acheté il y a plus de dix ans et est resté vide. Il s'est dégradé...
La mairie fait donc tampon avec notre argent. Elle achète pour faire plaisir à des amis, voire pour empêcher.
Et dans le même tempo, elle cache ainsi un peu de sa trésorerie pléthorique...peut être s'en sert-elle de tour de pass, pass pour placer de l'argent public...
Par ses nombreux achats, elle immobilise, stérilise un bien, souvent plusieurs années en nous faisant perdre de l’argent. Car lorsqu’un acheteur prend un bien c’est rarement pour le laisser vide inexploité.
Personne n’est assez fou pour perdre ainsi des rentrées d’argents et en sus laisser se dégrader son patrimoine
Le relevé cadastral fourni1 en octobre dernier en lieu et place d'un listing clair des biens, de leurs taux d’occupations ou projets à venir des biens détenus par la ville est révélateur. Plus de 60 % des biens immobiliers Orangeois ne servent à rien.
Et parfois au détour d'une subite prise de conscience, d'une demande de promoteurs voire d'une plainte des voisins, la mairie finit par se décider à revendre (cf la clinque Mistral dont les riverains se sont plaints dernièrement de nuissances)...
Drôle de manière de gérer.
Ci après in extenso son intervention sur le DOJO et le CCAS délib N° 5. Car le roi contrarié par l'audace de ses cinq prises de positions successives, lui a promis la punition: Un dazibao au DOJO déformant en sus ses propos. Ben voyons.
Délib 5 : On est là sur un aménagement raté en terme de parking, circulation et très coûteux : achat, démolitions, fouille archéologique, vente, rachat de locaux, malfaçons étanchéités, défaut d’aération (il faut totalement revoir la clim) et bâtiment trop bas (= obligation de mettre une pompe de relevage pour les eaux usées dans la cours de la crêche)
Coût de l’opération? On ne sait pas. On connait seulement le coût final 10 M€. Et ce juste pour le DOJO et bâtiments CCAS, qui ne sont que des rez-de-chausser d'une opération immobilière juteuse au dessus...
Et pour finir rétrocession d’un petit bout 70 mètres carrés de trottoir au domaine public...
On aimerait bien un bilan financier de cette gabegie au mètre carré de bâtiment public.
Du reste sur le plan figure toujours la voie piétonne, cycle, certes un peu étroite. Vous voyez celle qui va de l’Arc de triomphe et passe entre le DOJO et le lycée. Le passage est actuellement grillagé au sud. Le projet est-il abandonné ? L'espace ne sert à rien??? Reste privatif! Et sert de parking pour partie...
1 Les élus ont demandé mais pas obtenu d'inventaire des biens municipaux mentionnant les projets futurs ou les occupations (titre payant ou gratuit). Le chiffres 60% des biens communaux qui ne servent à rien n'a pas été contesté. C'est une estimation base faite par l'élue Aimer Ma Ville.
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