C'est à Jonquières que s'est tenu l'avant dernier conseil de la CCPRO à sept communes, - 18h30 lundi 28 novembre-.
Il s'est ouvert avec le quorum mais aussi pas mal d'absents. Le maire d'Orange et son fils comme d'autres sont arrivés en retard pendant l'appel, qui en tel cas traîne.
En préambule, le président a annoncé qu'il y aurait un ultime conseil en décembre pour finaliser la séparation, sans toutefois en préciser la date.
Toujours aussi atone la séance a tout de même durée 43 minutes pour seulement six dossiers.
Anne Marie HAUTANT a pris la parole au seul premier dossier pour une déclaration de principe, revenant sur le gaspillage d'énergie, financier, l'appauvrissement de la CCPRO: "La responsabilité première revient à la décision arbitraire de l'état de rattacher Orange, alors commune isolée, à la CCPRO en 2013. C'était une erreur. Face à cette situation c'est un cordon sanitaire qu'il aurait fallu mettre en place. Lorsqu'on a un virus on l'isole afin que l'épidémie ne gagne pas les sujets sains." Puis de virus, elle parla, de parasite qui a fait imploser l'interco. La conclusion de son intervention: " Je suis triste pour nous tous de ce qui se passe aujourd'hui."
C'est une réponse fleuve d'environ dix minutes par le maire d'Orange niant l'évidence comme a son habitude qui lui a été opposée.
22ème minute le président aborde seulement la seconde question, à partir de là on s'amuse à relever les discordances entre les discours et les gaspillages dénoncés par Anne Marie HAUTANT.
En effet, la gabegie financière et de l'emploi de fonctionnaires était bel et bien présente dans chaque dossier dans la bouche même de son président alors même qu'il s'en défendait. En fait, il ponctuait les dossiers en soulignant le travail formidable, exceptionnel, énorme, monumental accompli par les agents de l'interco et des communes afin de finaliser cette séparation... Oui c'était marrant de le voir se confondre en remerciement et par ailleurs nier l'emploi des fonctionnaires à des tâches qui n'auraient pas dues être.
Soulignons qu'une élue de Jonquières avait soutenu le point de vue d'Anne Marie et se faisant porte parole d'autres, avait exprimé elle aussi le regret de la situation - la "catastrophe économique" ainsi que la représentation des commues, dictée par Orange (procès) qui soumettra désormais les communes restantes aux seuls désidérata d'Orange.
Incongrue? En fin de conseil le président maire de Courthèzon a expliqué que la commune n'avait pas touché sa subvention par l'état pour les NAP, 2015/2016, ayant omis de répondre dans les temps à un message...Il s'en est offusqué, prenant à témoin l'assemblée. Il a lu un courrier qu'il a adressé à la ministre... s'en est suivie une explication...qui l'a laissé dépité!
Rater une subvention, perdre une recette...Peut-être que l'attention des uns et des autres était captée par d'autres ouvrages. Non?
Décidément bien morose ce conseil .