En cette fin décembre 2017, faisons un point sur notre local d'opposition.
Oh c'est bien simple on n'en a toujours pas.
C'est un fait et les faits sont indiscutables.
Pour faire court.
Le pouvoir d'attribuer un local municipal est dans les mains du maire.
A mi-mandat méga surprise: Il est écrit dans la revue municipale de décembre 2017 "Arrange vérité" qu'une convention attend signature en mairie.
Le 14 après le conseil municipal Christine BADINIER a tenté de la signer.
Et bien, c'est presque simple la convention n'existe pas ...
La vérité est:
Pas de convention en mairie, et pas de local. Parce que le maire ne veut pas. Point.
Pour ceux qui ont le temps...un résumé de la situation un brin plus long.
Demandé dès septembre 2014, une Dir CAB, toute nouvelle et un DGS très fraichement arrivé nous avaient répondu rapidement pas de problème.
Sauf que la nouvelle n'a pas fait long feu et que le DGS a su s'adapter vitesse grand V, aux us et coutumes locales en matière de traitement des élus d'opposition. Et nous voilà parti depuis dans les attendez y a des travaux, puis des histoires de conventions inadaptées etc et l'usure du temps fait le reste.
A ce jour nous sommes le seul groupe d'opposition à persévérer dans notre demande.
L'ancien préfet nous avait répondu être très sensible aux droits de l'opposition...
Et donc la stratégie municipale en 2017 fut d'user, à l'attention du préfet, de c'est leur faute aux élus d'opposition, nous on est de bonne foi. Faute de signatures, fautes d'accord, ben le local a été attribué à quelqu'un d'autre. Faute de local disponible. Nous nous sommes tout disposés à répondre à leur demande, mais nous cherchons un local etc
Sauf que dans l'entre deux, et en cela confirmant qu'il se moquait bien de répondre dans les faits à la demande, durant un conseil, alors qu'une élue reposait la question, J BOMPARD a explicitement dit aux élues d'opposition qu'elles n'étaient pas prêtes d'avoir un local...
Toute l'année 2017 est donc passée sans rien de concret. Et fin 2017 c'est intenable envers la préfecture car quid des nombreux locaux vides en ville appartenant à la mairie, quid d'une quelconque proposition et quid de la fourniture de locaux entre temps à d'autres...
D'autre part devant cette absence de proposition, les élues ont demandé en le citant des locaux vides ne nécessitant aucun travaux, aucune dépense. L'ancien local de l’office du tourisme, le 43 rue Paul Bert remis à neuf l'an passé...
9 Novembre le nouveau Dir CAB a pris la main et a répondu à ces propositions une longue missive, imputant la responsabilité des faits (absence mise à disposition du premier local) à Anne Marie HAUTANT ...et l'attente d'un accord pour aménager un local au dessus du premier rue Antony Réal, (photo ci dessus) l'attente de nouveaux des travaux.. en perspective. Les élues ont répondu immédiatement. Réitérant leur demande de locaux inutilisés et sans besoin de travaux
Puis surprise, une petite phrase en fin de la tribune de la majorité sur la revue papier municipale distribuée, au 1er décembre 2017, dans toutes les boites aux lettres, explique à tous les Orangeois que la convention de mise à disposition d'un local aux élues attend en mairie une signature...
Prenant au mot cette déclaration publique, Christine BADINIER a cherché à la signer le 14 décembre en sortant du conseil municipal. Et bien figurez-vous que ce document n'existait pas. C'est bel et bien ce qui lui a été répondu. Il lui a même été dit; vous pouvez toujours signer une convention en blanc! Non mais...
BASTIEN GORSE, le nouveau Directeur de cabinet n'est pas venu le lui annoncé, il l'a envoyée par l'intermédiaire d'une employée vers le soit disant service juridique. Sauf qu'en guise de service juridique, c'est le DGS M CANUTI qui a répondu: LA CONVENTION N'EXISTE PAS.
Les élues ont de nouveau réécrit et demandé un des locaux immédiatement disponibles et ne nécessitant aucun frais, en attendant d'éventuels travaux à l'étage vide de l'ex-local potentiel. (Une détermination de lieu qui a nécessité un an de cogitation ...Bravo les champions)
A cette minute, les faits sont que les élues n'ont aucun local, ni moyen en dehors d'une tribune libre qui leur a demandé une longue procédure au tribunal administratif... Il est facile de comprendre qu'elles n'ont aucun moyen d'agir sur une volonté municipale. Procéder à la mise à disposition d'un local est simple. Ne devrait pas souffrir la moindre discussion. En soit que l'opposition la demande ou pas l'utilise ne devrait même pas se discuter. Le rôle d'un maire n'est pas d'empêcher mais de faire.
Rappelons que le bureau en mairie de la député lui a été concédé avant même qu'elle ne soit députée, avant même la moindre demande, avant même la délibération, l'acte administratif ... Légal? Bien sûr que non.
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