Le local d'opposition c'est toute une histoire. Pour ceux qui suivent : Toujours aucun local. Dernières nouvelles et plus
La première demande a été faite en septembre 2014. Une convention a été signée le 11 avril 2018, après moultes péripéties, revirement, changement de lieu etc. Ce 25 mai 2018 en fin de conseil, les élues ont appris que finalement les clefs du local, pour lequel elles avaient le 11 avril signée une convention, ne leur seront jamais remises...
A l'issue du conseil interpellée sur le sujet, la responsable du service juridique Sandrine LADET a présenté en deux mot :
- 1- la coupable: l'amiante (euh quel pressentiment dit donc)
- 2- la solution de remplacement définitive = un petit bureau au second de la maison de la solidarité, passage du four Capelu
- 3- la convention : les élues étaient supposées la signer séance tenante sans l'avoir consultée.
- 4- un mail avait été envoyé aux élues la veille dans l'après midi ( avec un descriptif mais sans la convention et comme aucune des deux n'avait consulté sa boite mail... ).
D'un local de 36 m2 au RdC en 2014, on était passé à deux petites pièces de 9 et 11 m2 une à l'étage et une au RdC, avec deux marches pour y accéder, ce qui était déjà problématique rien que pour recevoir les plus fidèles colistiers en réunion de préparation des conseils,) les voilà donc cantonnées à travailler selon cette responsable juridique qu'à deux pour préparer les conseils dans un petit bureau. Les colistiers, recevoir du public? Ah ben non! Ce ne serait pas prévu par les textes...
La première question qui nous vient à l'esprit pour ce nouvel épisode c'est celle de la mauvaise excuse, aujourd'hui c'est l'amiante.
D'une part l'étude de recherche d'amiante selon le calendrier remis aux élues devait être faite en février.
Pourquoi donc avoir tant trainer pour mettre sur le tapis cet argument? Est-ce que c'est l'amiante qui fait peur au maire où bien deux élues d'opposition. Deux femmes face au clan Bompard...
D'autre part nous serions bien curieux de consulter le rapport d'expertise constatant cette présence d'amiante. Gageons que personne ne pourra jamais l'obtenir.
Constatons la dégradation de l'offre. D'un local peu visible mais convenable en grandeur et accessibilité, les élues se sont vues proposer un local plus visible (et peut être trop) mais bien moins grand et peu commode puis par un tour de passe passe "magie amianté", elles sont supposées atterrir (même ça ce ce n'est pas gagné) dans un bien riquiqui et invisible bureau. Et que le deal est bien là! Leur invisibilité.
Du reste des locaux, propriétés de la mairie, disponibles immédiatement sans travaux sont légions.
Le problème tout le monde l'a compris c'est bel et bien le maire qui ne veut pas octroyer un local. La manipulation est grossière, qu'importe se dit-il. Tel un roi qui n'a que faire de la démocratie, d'un préfet, de la loi.
Pour les élus ligue du sud le maire chef du parti a fait refaire à neuf, pour plus de 70 000€ fin 2016 début 2017, une bien mauvaise mais vaste grange destinée a l'origine à être démolie pour l'aménagement des bords de Meyne, le 43 rue Paul Bert . Pour le fiston élu départemental, un bureau de 25 m 2 en mairie tout confort équipé de nouvelles technologies, consommables à discrétion, tout services "après vente compris" et une place de parking attitrée derrière l'église Notre Dame...Les colistiers de la liste Bompard sont servis aux petits oignons. Jamais en reste pour les cadeaux de fin d'année, les invitations, les inaugurations, les places de spectacles... Ceux de l'opposition devraient disparaitre à jamais du paysage?
Ci-dessus, mail envoyé aux élues la veille du conseil, le 24 mai 2018 vers 16h.
A savoir :
En commission urbanisme le 16 mai, 17h, C Badiner avait interrogé Monsieur Thenot responsable des bâtiments sur le fait que rien ne bougeait du coté du local d'opposition. Celui-ci avait dit qu'il y avait des petits soucis et qu'il les ferait appeler par le bureau du maire.
En conseil le maire ne répondant pas aux interrogations, C BADINIER lui a rappelé une des ses propre affirmations: " Quand on est honnête on répond" Or nous vous interrogeons qui plus est par écrit le 1er mai. Vous ne nous répondez pas. Conclusion?"
Le maire a répliqué : "Vous avez interrogé le préfet, le préfet vous répondra." Sachant que pour le préfet il savait... ce que nous avons appris plus tard, que faut-il en comprendre?
Ce que nous avons appris: des élus du Vaucluse se sont plaints du préfet qui aurait été trop sévère . Et extraordinaire réponse à la plainte, le préfet change après seulement neuf mois en poste...
Pauvre France. Un préfet fait "trop" de zèle, trop respecter la loi... Les élus rouspètent... Le préfet "saute" ... Euh là haut à Paris, ils savent vraiment qui sont les plaignant?
9 mois depuis la prise de fonction 21 aout 2017. Sur le site préfecture on lit encore ceci : "Par décret du Président de la République du 28 juillet 2017, Jean-Christophe MORAUD a été nommé préfet de Vaucluse. La cérémonie de prise de fonctions s ‘est déroulée le lundi 21 août 2017, au monument aux morts du Rocher des Doms à Avignon, en présence des parlementaires, des élus, des autorités civiles et militaires. " Mais rien sur le nouveau. en tous les cas cela explique les non réponse aux alerte des élues, et le toupet du maire dans sa réponse.
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