Le maire d'Orange fidèle a ses méthodes de provocations et instrumentalisations des conseils municipaux transformé en vitrine idéologique, a le 29 juin 2018 dernier rien trouvé de mieux que de se moquer une nouvelle fois de la République.
Jacques n'a rien trouvé de mieux que de détourner l’œuvre et la pensée d'une autre personnalité également très respectable Simone Weil pour persifler la femme politique, qui avait notamment porté la loi encadrant une dépénalisation de l'avortement en France.
Dénommer cette nouvelle rue SIMONE WEIL n'a rien d'innocent, vis à vis de la concomitance avec l'entrée au panthéon de SIMONE VEIL.1
Au cas ou certains n'auraient pas bien compris, fait le rapprochement, le maire s'est en sus fendu d'une explication : Les socialistes, Simone Veil seraient "responsables de millions de mort de petits français dans le ventre de leur mère", avec en sous entendu coupable, surtout de favoriser le grand remplacement...
Ainsi Jacques, n'a pas hésité une seconde très fier de son coup, en récupérant et détournant la pensé de SIMONE WEIL pour sa cause. Une pratique nettement habituelle de l'extrême droite et de l'ultra droite a expliqué Anne Marie HAUTANT, en conseil le 29 juin dernier.
Tandis que Christine BADINIER prêtait sa voix à Gilles Laroyenne absent en lisant le texte qu'il avait publié sur facebook par anticipation vu son absence. cf ci après le dit texte.
Décidément écœurant cet homme. La gestion de la ville il s'en fiche, jouer, remuer la haine de l'autre, faire son cinéma est son moteur.
M. Bompard fait adopter une délibération le 29 juin portant sur la dénomination d’une nouvelle rue. Ainsi nous auront une rue : « Simone Weil, philosophe chrétienne et combattante enracinée ».
Pour ceux qui l’ignorerait, le terme « enracinement » est le terme en vogue dans le parti « Ligue du Sud » de Jacques Bombard.
Ainsi, avec un culot monstre, notre Maire détourne l’œuvre fondamentale d’une grande intellectuelle à son profit politique.
Notre Maire commet non seulement un acte profondément malhonnête de détourner ainsi des moyens publics à des fins de basses politiques, mais en plus un contresens philosophique puisque la pensée de Simone Weil est à l’inverse de ce qu’il cherche à lui faire dire.
Simone Weil écrivait :
« Les besoins d'un être humain sont sacrés. Leur satisfaction ne peut être subordonnée ni à la Raison d’État, ni à aucune considération soit d'argent, soit de nationalité, soit de race, soit de couleur, ni à la valeur morale ou autre attribuée à la personne considérée, ni à aucune condition quelle qu'elle soit. »
Cette pensée d’une portée universelle se trouve être à l’opposé le plus absolu de la logique identitaire de replis sur soi, à la fois populiste et localiste revendiquée par Jacques Bompard et la Ligue du Sud.
1 Simone Veil entre au Panthéon pour ses trois combats : la réconciliation après la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle elle a perdu ses parents et son frère, déportés, comme elle ; la lutte pour les droits des femmes et enfin son engagement pour l'Europe. "Elle qui avait vécu l'indicible expérience de la sauvagerie arbitraire savait que seuls le dialogue et la concorde entre les peuples empêcheraient qu'Auschwitz ne renaisse sur les cendres froides de ses victimes. Elle se fit combattante de l'Europe."