Avoir dans sa commune un site inscrit au patrimoine mondial de l'humanité n'est pas banal, c'est même prestigieux.
Lors d'une réception donnée au siège de l'Unesco, le 12 mai 2017 à Paris, pour célébrer le 20e anniversaire du classement de Dougga, le site archéologique tunisien, l'ambassadeur Ghazi Gherairi, avait résumé ainsi l'enjeu. «Une fois inscrit, le site devient celui de l'humanité entière». Cette formulation souligne la haute considération que certains y accordent, à raison pour nous.
Ce label convoité implique des devoirs de protection. Notre maire ne semble guère en avoir conscience.
Dans toutes les communes où un site est ainsi remarqué, les maires ne manquent pas à leur devoir de protection, communication, d'éducation, de mise en lumière etc Enfin de la règle des 5 C découlant de la convention de l'UNESCO.
Crédibilité, Conservation, Développement des Capacités, Communication, Communautés
Ainsi nous pouvons entendre sur les ondes, lire dans la presse nationale que d'autres savent mettre à l'honneur ce classement. Cf les nombreux articles témoignant des festivités anniversaires de tels classements, sur le net .
Tel que celui-ci pas bien vieux.
A l’initiative de la ville de Besançon, les 12 sites fortifiés de Vauban ont été classés le 7 juillet 2008 au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette certification qui a fait la fierté de la ville de Besançon il y a 10 ans sera fêtée comme il se doit dans la capitale de la Franche-Comté cet été.
Bravos à eux
Euh à Orange deux sites sont classés depuis 37 ans!
A-t-on fêté les 10 ans ? Les 20 ans? Les 30 ans?
- Les 10 ans c'était sous le mandat d'Alain LABE, 1991 qui en sus avait lui obtenu le label Ville d'Art et d'Histoire. Perdu depuis. La ville a perdu son label de Ville d'art et d'histoire à cause de Jacques Bompard qui est certain que « les Orangeois s'en tamponnent le coquillard. » Très classe cette com après d'une journaliste hein!
A LABE avait aussi fait faire une étude pour la mise en valeur des vestiges de la colline, fait intervenir des associations pour remettre en état la monté Philibert de Chalon etc
- Les 20 ans, en 2001 et les 30 ans en 2011? Rien, Nana .
Le Maire actuel est plus enclin à fanfaronner à coté d'un drapeau assis dans son bureau pour sa propagande politique, populiste, nationale et donc sans aucun intérêt pour notre vie quotidienne, que de se préoccuper du Patrimoine. On le voit aussi battre le pavé des marchés avec les mêmes formules populistes, une sorte de campagne électorale permanente.(Il fait toutes les campagnes accessibles depuis 40 ans)
Tout le monde l'a compris, bien compris. D'Orange, de ses habitants, lui Jacques, tel qu'il le dit par ailleurs: "S'en tamponne le coquillard". C'est parfaitement illustré par ses misérables manipulations, actions et posture -victime testarde impuissante- pour la mise en valeur des vestiges sur la colline, sans oublier sa destruction de notre Piscine des Cèdres.
Alors pour les 40 ans, soyons prêt, ce sera en octobre 2021!
Dates
1975 la France signe la convention avec le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO
1981 le théâtre antique et ses abords et l'Arc de Triomphe d'Orange sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Décision prise lors de la cinquième session du Comité du patrimoine mondial qui s'est tenue à Sydney, Australie du 26 au 30 octobre 1981.
- 2007 Année d'inscription de la modification mineure des limites Biens : 9,45 haZone tampon : 232 ha
https://whc.unesco.org/fr/decisions/
https://whc.unesco.org/fr/convention/
Le contenu de la Convention
La Convention définit le genre de sites naturels ou culturels dont on peut considérer l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial.
Elle fixe les devoirs des États parties dans l’identification de sites potentiels, ainsi que leur rôle dans la protection et la préservation des sites. En signant la Convention, chaque pays s’engage non seulement à assurer la bonne conservation des sites du patrimoine mondial qui se trouvent sur son territoire, mais aussi à protéger son patrimoine national. Les Etats parties sont encouragés à intégrer la protection du patrimoine culturel et naturel dans les programmes de planification régionaux, à mettre en place du personnel et des services sur leurs sites, à entreprendre des études scientifiques et techniques sur la conservation et à prendre des mesures pour conférer à ce patrimoine une fonction dans la vie quotidienne des citoyens.
Elle explique le mode d’utilisation et de gestion du Fonds du patrimoine mondial et les conditions et modalités de l’assistance financière internationale.
Elle stipule l’obligation pour les États parties de rendre compte régulièrement au Comité du patrimoine mondial de l’état de conservation de leurs biens inscrits. Ces rapports sont cruciaux pour le travail du Comité car ils lui permettent d’évaluer la situation des sites, de prendre des décisions concernant les besoins en programmes spécifiques et de régler les problèmes récurrents.
La Convention encourage les États parties à sensibiliser le public aux valeurs des biens du patrimoine mondial et à améliorer leur protection par des programmes d’éducation et d’information.
Rapport de la 5ème cession: Comité du Patrimoine Mondial