Ce vendredi matin un conseil municipal a eu lieu, 16 questions à l'ordre du jour.
Durée quasi deux heures, mais deux interruptions de séance et un dossier retiré, plusieurs refus de parole, un début de colère.
Guillaume le fils encore une fois absent, tout comme quelques élus dans les plus jeunes ceci eu égard à l'heure du conseil 9h du matin .
Un public épart mais significatif par rapport aux quatre du conseil communautaire; une dizaine de personnes.
Une motion de soutien au Lycée de l'Arc pour les classes options sports a été ajoutée et votée en préambule. Anne Marie HAUTANT en a profité pour expliquer que l'option Provençal était elle aussi dans le même cas de figure, donc en péril. Ce qui remettait en cause toute une chaine de cet enseignement dispensé de la maternelle au Lycée depuis plus de 25 ans à Orange.
Puis ont débuté les questions à l'ordre du jour.
Dès la seconde, Gilles Laroyenne a fait les frais de la première entorse à la démocratie avec un refus de parole particulièrement de mauvais aloi1 au motif qu'il ne peut y avoir d'expression après le maître. L'élu a bien calmement tenté tout de même de faire entendre raison à l'édile. Peine perdue... Plusieurs fois durant le conseil le maire usa de sa commande micro à distance pour couper la parole aux uns ou aux autres, et ou usa de stratagèmes pour décrédibiliser la minorité, déformant leur propos pour les ridiculiser et ou de mots volontairement insultants etc
En plein examen du dossier 7, d'un coup le maire interrompit le rapporteur comme s'il découvrait la délibération, on devina sa désapprobation à ses mimiques et à un : "non mais là ça va pas" marmonné et il fut dans la foulée annoncé que le dossier était retiré. C'était le dossier 7: la mise à disposition du hall des expos au collège eu égard aux travaux débutés en septembre sur le Gymnase Giono. Une mise à disposition payante et assortie de conditions...Qu'est-ce qui a contrarié le maître. On ne l'a pas su.
La première interruption de séance a eu lieu à l'issue des interventions de tous les élus minoritaires sur le marché de la cantine scolaire et des accueils de loisirs. Empêtré dans ses incohérences, la colère puis la fuite a été préféré à d'honnêtes réponses. Une fuite physique de 10 minutes, à 10h11, puis une fuite verbale au retour dans la salle, par des railleries, mais aucune réponse. Notamment sur le coche raté avec la cantine centrale de l’hôpital qui aurait pu fournir des repas aux écoles avait fait remarqué Fabienne Halloui. Oui mais pas les livrer a interjeté une Marcelle ARSAC particulièrement peu convaincante et peu pertinente.
La seconde interruption de séance fut marante 10h36, durée pile 10 minutes . Même réaction d'étonnement agacé du maire au cours de lecture du dossier 14, comme si d'un coup il découvrait l'affaire: Une annulation de délibération de septembre suite à la modification des statuts de la CCPRO, en rapport au transfert 1er janvier 2019 des compétences eau, assainissement, réseau pluvial. Or c'est le même sujet qui avait été débattu le 25 octobre 2018 et voté au précédent conseil communautaire... Les élus de la majorité sont revenus souriant, un sourire un brin penaud. La délibération a été votée tel quelle sans aucune explication, sur le pourquoi ni sur le cinéma qui venait d'être fait.
Voilà quel extraordinaire conseil avec in fine une explication sur les fortes odeurs de delta déchets du moment. X Marquot, après avoir militairement demandé et... attendu l'attention puis demandé l'autorisation expresse du maire pour s'exprimer. " Une commission du site a eu lieu hier. Si ça sent mauvais c'est que l'exploitant a déplacé des conduites de méthanisation. Le site a un contrat de production avec EDF jusqu'en 2025. En Avril le site stoppera son activité "décharge d'enfouissement". En mai il sera commencé le recouvrement des cassiers en terre en vue de la végétalisation."
11h Au-revoir et au prochain épisode de ces causasses et extraordinaires séances de conseils municipaux. Où le mot conseil a bel bien perdu tout son sens
Un point sera fait sur le dossier 12 Décision modificative N°4 qui a consisté à annuler une dépense inscrite en investissement de 3 870 000€ sur un budget primitif total de 4 585 780€ Ce qui vous en conviendrez fait un ratio particulièrement mauvais.
Oui les prévisions budgétaires manquent de sincérité. Oui le pilotage maladif bride les services. Oui en dehors des rues et des trottoirs la politique Bompard est paralysante et se montre particulièrement indigente.
715 780 € de dépenses, sur 4.5M€ soit seulement 15 % de ce qui était prévu.
Ce n'est plus du prévisionnel mais des chiffres farfelus fantaisistes...qui sont donnés dans les budgets primitifs.
1/ Il avait bel et bien levé la main à temps mais le maire l'a ignoré.
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