Élus, public, fonctionnaires se sont esquichés dans la salle étroite de l'ancien hôtel des impôts à Orange, pour ce nouvel épisode de l'histoire ubuesque de notre intercommunalité.
Aucune place n'était attribuée autour de tables disposées en U faisant face à un isoloir engoncé dans le chambrant de porte de la cuisinette de cette salle de réunion/restauration. Aucune place d'attribuée... , les élus avaient l'air perdu hésitant à s'assoir, mais l'ex président et celui qui ne doutait pas de son coup, se sont imposés de part et d'autres du conseiller G Testanière le plus âgé des élus communautaire posté en gardien de l'urne parce qu'il allait jouer le rôle de président de séance.
Peu d'échanges on dénombre cinq "prises de parole" assez longue dans l'ensemble, la palme revenant au maire d'Orange avec ses presque 20 minutes de discours et ses sempiternelles rengaines et chapelets de qualificatif méprisants.
Deux élus ont bien essayé de poser des questions de fond ou de dresser le constat de l'état de notre interco et des responsabilités inhérentes à ces faits, mais sans illusion aucune, d'avoir la moindre étincelle de sincérité en réponse. Claudine MAFFRE et Gilles LAROYENNE
Puis Louis Biscarrat le maire de Jonquières, l'ex président et le maire d'Orange ont pris la parole. Le maire d'Orange s'estimant et se conduisant comme le futur président, s'est octroyé l'intervention finale en réponse aux autres intervenants refusant sans complexe, la parole en réponse à Claudine MAFFRE. Cette dernière a alors quitté la séance en protestation, la mascarade, les réflexions blessantes la laissant plus que désabusée.
Le maire de Jonquières en préambule à son intervention a justifié ainsi sa candidature s'adressant à Jacques: " On s'est vu aux vœux du préfet tu m'as dit pour une élection il faut être deux, alors voilà "....Développant, il s'est vu couper la parole par la table des "présidents" notamment un Claude Avril bien discourtois.
Claudine Maffre avait lancé le débat en demandant la raison de la démission du président. On n'a pas eu de vraie réponse mais de la part d'Alain un "c'est logique que le maire de la ville la plus ... qui a son DGS ... patati patata " Réponse qui fait l'impasse sur l'histoire des quatre années rocambolesques passées mais aussi sur le coup tordu de la candidature aux législatives...
Jacques a lui refait l'histoire à son avantage dénigrant le premier président A Milon de l'interco
In fine, il a fallu presque une heure pour élire le maire d'Orange à la tête de la CCPRO. La séance a débuté à 15h30 pour un unique point à l'ordre du jour, et nous avions les résultats à 16h30 pétante, par la voix d'un Guillaume en assesseur impeccablement lisse, égrenant le nom du papa (décidément on nous l'a changé, alors que le Yann jouait au portier contenait avec peine sa superbe).
Le nouveau enfin presque nouveau président de la CCPRO a été élu par 19 voix, cinq pour le maire de Jonquières et 1 nul (à cause de deux bulletins dans l'enveloppe) .
La séance a été levée sans autre forme de procès qu'une invitation à ne pas oublier de signer... par le voix du nouveau DGS intercommunal.