Durée 2h 10. Début 9 h00 du matin. Du public, enfin relativement à d'habitude, la quinzaine de chaises étaient occupées. Le second fils à son poste dans l'encadrement de la porte. Une mini-interruption de séance, à 10h12 pour ? Rien, sous le prétexte de laisser le temps à l'adjointe M T Galmard de se ressaisir? Le tempo est toujours le même c'est lassant et déplorable. L'édile fait sa campagne, elle est perpétuelle à Orange mais là il semble qu'elle s'accentue. Se sentirait-il en danger? En tous les cas les attaques ont fusé pour discréditer chaque membre de la minorité spécialement Anne Marie HAUTANT et Gilles LAROYENNE.
Bref oui, on nous a ressassé la rengaine du " je suis le meilleur, je fais la ville belle, propre, sure, les orangeois sont contents, vous, comme nos prédécesseurs êtes tous nul", répété à l'envie. Une mauvaise musique jouée au dépend d'un vrai débat au service du bien commun, d'une vraie information due aux administrés.
Et pourtant à ce conseil, il y avait quelques points intéressant, ne serait-ce que l'arrêt du PLU, suite à sa révision. Nous, les orangeois méritons mieux que le détournement des affaires communales en " tribune délétère" pour servir un clan, salir et dénigrer les élus de la minorité, des élus qui in fine n'ont pas le droit de réponse aux attaques. Et étrange des comptes à régler? Dans le tas, des attaques contre l'ex président et l'ex directeur des chorégies, le président de la CAF et le chirurgien de l’hôpital (ce dernier dans sa bouche ayant repris suite à sa démission le présidence de la Deymarde? (un raccourcit réécrivant l'histoire confus et commode)
Premier dossier: La révision du PLU. Les quatre élus de la minorité présents se sont exprimés, sur un total de 14 minutes, leur temps de parole étant limité. Les élus de la majorité invités à prendre la parole sont restés muets. Gilles LAROYENNE a mis en exergues les incohérences du PLU face aux défis sociaux-économiques, climatiques et environnementaux qui nous attendent indéniablement. Fabienne HALOUI a dressé un tableau sans équivoque des aberrations contenues dans le PLU. Christine BADINIER a mis en avant la parodie de révision du PLU mis au vote. Anne Marie HAUTANT a fait la synthèse du tout et au delà de la manière de faire de l'édile, elle a dénoncé la faiblesse de notre démocratie qui permet cela. Pour étayer son argumentation sur l'hypocrisie sous-jacente dans cette révision, elle a cité une déclaration du maire très éclairante: "J'écris dans le PADD (un catalogue de bonnes intentions) ce que l'on me demande d'inscrire de là à le faire ... "
LA réponse du maire: 28 minutes hallucinantes. Sa campagne bien sûr. La décrédibilisation en règle des élus minoritaires, re-bien sûr. Et quelques perles qui montrent son égo et son abyssale inconscience/atterrante négation des soucis locaux comme du problème global mondial. Par exemple : problème de l'eau potable. Le maire d'Orange : "Nous on n'a pas de problème, on a le Rhône et c'est pas encore demain qu'il sera à sec"...On vous passe les adjectifs méprisants.
Au dossier 4 qui parlait d'une convention avec le nouvel organisme de gestion des Chorégies d'Orange nous avons eu un temps d'énervement magistral de madame Galmard, avec des hoquetant: "C'est pas comme ça que vous deviendrez maire". En fait cette diversion a permis une interruption de séance à 10h12 pour la pose "pipi". Et avant, durant, après la pose les attaques nourrit contre Anne Marie HAUTANT, même le fiston a réussit à sortir de son silence... La délibération discutée indiquait le montant de la subvention aux chorégies d'Orange, 152 450€ soit exactement la même somme versées en 1995 par A LABBE maire d'Orange. La subvention n'a jamais été revalorisée en 24 ans malgré l'apport conséquent tant en notoriété qu'en dynamisme économique et donc en retombées financières et ce tout simplement parce que le maire a été vexé de ne pas être le président de cette association...(Une "tromperie" de Mariani qu'il n'a pas digéré comme il l'a réexpliqué lui même).
Dossier N° 5 . Il a donné lieu à une discussion sur le déploiement des colonnes de déchets...et "l'information" sur les nouvelles conditions de ramassage aux usagers. L'information n'a pas été donnée à Orange ou si peu. Réponse:" c'est la faute à l'ancien président qui avait confié cette tache à un prestataire privé"...
Dossier N° 6. Subvention au CCAS de 1 430 000€ dont 400 000€ déjà versés en avance l'an passé et le reste en trois tranches, février, juin et septembre pour "préserver le fond de roulement". Si si texto on vous raconte pas des blagues... Avec 26 M€ sur le compte général de fond de roulement... fallait oser avancer cet argument pour justifier l'échelonnement des versements. Le versement de la subvention échelonné est une nouveauté!
A l'issue de ce dossier nous avons eu droit à une intervention hors champ des questions à l'ordre du jour, c'est récurent en temps de campagne. Cette intervention lu dans un silence religieux de la majorité et consciencieusement par madame Galmard avait pour sujet le centre social Pierre Estève qui a perdu son agrément CAF de "centre social". Dans son commentaire, le maire a évoqué un déplacement tardif, soit seulement en décembre, du président de la CAF qui expliquerait l'avortement d'une médiation à temps? Ah oui et quel impact a eu la ville depuis décembre 2015 signature du contrat de ville? Ben on n'en saura rien.
Dossier 7: C'était la révision du tableau des effectifs. Grosso modo un maintient des effectifs. Sous l'éclairage d'un argument édicté par le maire dans son délire de 28 minutes lors de sa réponse au dossier 1, soit il a dit :" toutes les collectivités locales de droite ou de gauche ont créé et créent de faux emplois" Christine Badinier a réitéré sa demande de justification de l'augmentation des effectifs de plus de 80 personnes depuis 2014. Pas de réponse. Eux ils ne créent pas de faux emplois, mais sont incapable de les justifier?
Dossier 8 et 9: Deux avances sur subventions. Une de 10 000€ au nouveau club de foot de la ville (le SCO est mort), et l'autre de 35 000€ à la crèche les Rêves Bleu.
Les autres dossiers étaient tous des correctifs aux autorisations budgétaires votées, le 11 déc 2018. Une erreur imputable aux restes à réaliser qui ne doivent pas être pris en compte.
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