Ce matin 8h30 suite à une demande de l'élu Gilles LAROYENNE, s'est déroulé une simulation de vote sur une unique machine à voter.
Préalable
Les machines à voter suscitent des suspicions (preuves de possibilité de biaiser les résultats sur le net sont faciles à trouver) et bien des interrogations tant dans l'usage (introduction d'une barrière à l'acte de vote) que dans le vide juridique qui entoure l'autorisation d'usage aux seules communes qui avaient fait la dépense en 2006/2007 (autorisation faite au nom de l'amortissement des "bêtes". Or depuis 2006/2007 l'amortissement est plus qu'effectif mais l'autorisation perdure =vide juridique? / désintérêts de l'état centralisateurs? Manque de courage politique devant la récrimination des quelques dizaines de maire qui utilisent des machines? Car quel est donc aujourd'hui la justification du maintien dans une inégalité (dont l'invisibilité des candidats listes municipale de 35 noms, vote nul etc) d'exprimer et contrôler le dépouillement par le citoyen. Une inégalité de fait entre les électeurs en France mais aussi dans une même circonscription, un même canton, une même intercommunalité . Quels sont donc les motifs? Faire de nous électeurs des cobayes? Tester notre résilience à nous dessaisir de nos droits au profit au mieux " de l’intelligence artificielle" , nous passer de tout droit de regard sur la politique, les politiques?
La demande provient du fait
- que les machines sont sous la garde et le contrôle du seul maire, ici qui plus est dans une élection où il est candidat...
- que les machines une fois programmées le vendredi avant les élections sont scellées avec des petits bracelet plastique type serre-flex (certes numéroté mais bon...)
- que la programmation effectué en présence des candidats le maire sans en donner raison à toujours refusé de faire des tests en mode vote...
- que ces machines sont sorties pour des formations agents ou élus auxquelles aucunes personnes de l'opposition n'est conviée.
- que les carnets d'entretien ne sont pas tenus ou montrer, que les incidents ne sont pas expliquées,
- que les carnets de suivi des mouvements en interne ou lors des élections restent bien peu renseigné, achat en 2006 mise en route des carnets pour les régionales de 2010.
- etc
La demande en elle même:
Que les têtes de liste puissent tester les machines après programmation en mode vote.
La réponse :
Les différents groupes peuvent envoyer un de leurs élus le 11 février à 8h30 pour un test en mode vote.
La formation d'agent a été faite en deux cession en novembre 2019, sur 9 machine. La formation élus est réservé aux présidents et leur suppléant et sera programmé après ce 11 février naturellement, se fera sur 2 machines (déjà identifié).
Le test réalisé.
8h30 le groupe Aimer Ma Ville a envoyé une représentante: Christine BADINIER.
Dans le bureau H Bricout chef de service, MATHIEU Emilie son adjointe, les deux agents du service dont la responsable, Monsieur Bourgeois l'adjoint au maire du service.
Le test a consisté à choisir une machine parmi les 24, programmer un candidat A, un candidat B, un blanc sur la cassette machine, insérer la cassette dans la machine, éditer la planche de vote papier l’insérer dans la machine, faire le test du contrôle de la programmation des machines, éditer le résultat du test, passer en mode vote, appuyer 10 fois sur chaque choix, éditer le résultat .
Fin du test 9h40 .
Conclusion.
Ce test unique hors contexte électoral, n'est pas ce qui avait été demandé.
Il ne prouve rien, ne sert à pas grand chose. Si ce n'est de prouver qu'il n'est pas bien difficile à mettre en œuvre un mode vote.
Secondement, il a la marge permis d'éclaircir d'identifier quelques bruitages parasites qui ajoutent de la suspicion. Il s'avère que ces bruits concomitant à une manipulation, peu aisé, touches sans volume "pas de sensation que votre appui a été pris en compte", écran trop petit peu clair, écran de contrôle sur le boitier du président non visible par tous, l'ensemble génère forcément à un moment ou un autre des doubles votes pour les uns ou des signatures sans vote pour d'autres. Christine BADINIER a donc déploré que à minima l'écran de contrôle du président ne soit pas visible par tous dans la salle sur un écran déporté.