PROJET D’URBANISATION DU HAUT DE L’ETANG :
ENGAGEONS-NOUS DANS LES DEPLACEMENTS DOUX, LA MARCHE ET LE VELO !
Les modes de déplacements doux se caractérisent par des transports ne générant pas de pollution ou de gaz à effet de serre. La marche et le vélo contribuent à la réduction de la pollution de l'air et à la lutte contre le réchauffement climatique.
L'urbanisme d’aujourd’hui doit être indissociable des mobilités soutenables et du développement durable. Certains peuvent qualifier cela d’écomobilité !
Les amis de la nature et les opposants Orangeois au projet d’urbanisation du haut de l’étang invitent les décideurs à créer un arboretum méditerranéen, ainsi qu’un sentier-découverte reliant la zone humide du bas du quartier de l’étang à la statue de la Vierge placée au sommet de la colline Saint Eutrope, en passant par le maquis des contreforts de la colline et de la sablière.
Ils les invitent aussi à établir la jonction entre la véloroute Via Venaissia et la Via Rhôna par le sud de la ville.
Il est utile de rappeler que la véloroute Via Venaissia est une voie verte qui reliera à terme Orange à Robion. A Orange, elle établira la jonction avec la Via Rhôna – un itinéraire cyclable reliant le lac Léman à la mer Méditerranée. A Robion, elle se raccordera à la véloroute de la Méditerranée allant de Cadix à Izmir.
D’après ses déclarations, le concepteur-aménageur du projet d’urbanisation du haut de l’étang s’appuie notamment sur le cyclotourisme, et déclare : « L’écopôle touristique compte devenir un exemple national de hub d’accueil du cyclotourisme avec tous les services associés ».
Le problème est que le projet d’extension de la Via Venaissia ne prévoit qu’une simple piste cyclable pour joindre la Via Rhôna, et cela en traversant la ville par le nord – un itinéraire inutile aux Orangeois. A terme, elle doit relier la gare d’Orange au plan d'eau Li Piboulo de Piolenc, en passant par la passerelle du Jonquier.
LE PLAN VELO
A l'heure du changement climatique, créer des voies vertes (1) réservées exclusivement aux déplacements non motorisés, pour aller de son domicile à son lieu d’activité, c’est construire un avenir durable pour nos enfants. Penser tourisme, économie et environnement, c’est penser au développement de notre cité. Le vélo doit être l’un des vecteurs qui conjugue cet avenir et ce développement.
Prolonger la Via Venaissia pour rejoindre la Via Rhôna, en allant de Jonquières au bord du Rhône, en passant par l’avenue des Crémades, les espaces délaissés du canal de Pierrelatte, les contreforts de la colline Saint-Eutrope et les berges de la Meyne, c’est choisir un cheminement utile à la quotidienneté des Orangeois, au tourisme et à l’économie de la cité.
Ce tracé en site propre, entièrement fait de voies vertes, a l’avantage de desservir la zone industrielle des Crémades et la zone commerciale du Coudoulet, la gare d’Orange, le lycée professionnel de l’Argensol, la clinique du Parc, le collège et le lycée Saint Louis, ainsi que le collège Jean Giono.
SOYONS LA VOIX DE LA VOIE VERTE D’ORANGE !
(1) Les grandes définitions :
– Une bande cyclable est une partie de chaussée réservée aux vélos. Non isolée de la route classique, elle est simplement délimitée par une bande blanche.
– Une piste cyclable est une double-voie cloisonnée par une bande blanche, réservée aux vélos et aux piétons. Elle est matériellement séparée de la circulation motorisée par une bordure ou un terre-plein.
Mais attention, un cycliste peint en blanc sur une chaussée ne suffit pas à faire une piste cyclable. Elle est souvent trop étroite, semée d’embûches et de poteaux plantés en plein milieu d’un cheminement qui disparaît sans crier gare !
– UNE VOIE VERTE est un aménagement en site propre de 3 à 5 mètres de large, équipé, sécurisé et réservé à la circulation non motorisée. Elle est destinée aux piétons, aux cyclistes, aux rollers, aux personnes à mobilité réduite et aux cavaliers. Elle facilite le tourisme, les loisirs et les déplacements de la population locale. C’EST-CE QUI SE FAIT DE MIEUX !
Mais, il ne suffit pas de faire, encore faut-il bien le faire. Barrières mal placées et chicanes trop serrées gênent le passage des vélos. Pourquoi mettre de tels dispositifs alors que les voies vertes sont inscrites dans le Code de la route ? Dans la plupart des cas, des panneaux de signalisation routière et un bon marquage au sol sont largement suffisants !
– Une Véloroute est un itinéraire cyclable de moyenne et de longue distance réservé aux déplacements quotidiens et au tourisme. D’intérêt touristique, elle emprunte les pistes cyclables, les voies vertes et les routes à faible trafic pour proposer un parcours sécurisé, balisé et adapté aux cyclistes de tout niveau – si possible d’une déclivité limitée à 3 %. Elle est linéaire, continue, jalonnée, sécurisée et incitative.
– Un circuit local balisé est un itinéraire vélo empruntant des routes à faible trafic, allant du très facile au très difficile.