Suite à l’accueil des naufragés de la neige, le 10 janvier le maire a déclaré par voie de presse: « Si
la ville d'Orange ne reçoit aucune compensation pécuniaire, à l'avenir on fermera la ville »
cf.Dauphiné du 10 janvier 2009
Rien ne justifie ces propos qui engagent l’image de notre ville touristique.
Si les Orangeois peuvent comprendre qu’un gestionnaire défende les intérêts financiers de la ville, il reste pour tous impardonnable de
menacer de ne pas porter assistance à des personnes en difficultés, bloquées à notre porte. En disant cela, le maire porte atteinte à Orange et aux Orangeois. Ce n'est pas non plus servir les
intérêts de la ville en matière d'image et de développement touristique et économique.
Le rôle du premier magistrat de la ville aurait pu être de se concerter entre élus, de poser la question aux législateurs, de se rapprocher du préfet et des ASF. Demander simplement un
remboursement aurait été largement suffisant et bien plus pertinent que cette déclaration indigne! N’appartenons nous tous pas à une même nation ? Que dire si l’on nous retourne à nous
Orangeois, un jour de besoin, cet argument populiste : « Vous êtes d’Orange attendez; j’appelle votre Maire pour savoir s’il nous dédommagera pour votre
sauvetage ? »
La ville n’appartient pas au maire et à fortiori leurs habitants. Il en est juste le
gestionnaire provisoire. Les personnes en transit ont droit au respect et au secours que commande la fonction de premier magistrat de la ville.