Ce dimanche, 22 juillet 2012 était déclaré : "Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux Justes de France". Cette journée marquait le 70ème anniversaire de la plus grande rafle de Juifs organisée sur le territoire français durant la guerre : « La rafle du Vél’ dhiv’ à Paris ».(la rafle du vélodrome dhiver du 16 et 17 juillet 1942).
Force est de constater que cette journée n’est pas encore passée dans les mœurs, et que plusieurs villes dont Orange n'en n’ont pas fait cas.
Sur le mémorial des martyrs de la résistance contre le nazisme, à Lyon, une épitaphe proclame : « L’homme qui ne se souvient pas de l’histoire se condamne à la revivre. »
C’est en commettant des erreurs nous disent les enseignants qu’on apprend. Encore faut il mémoriser son erreur.
Pour rappel, 75 000 juifs ont été déportés en France entre 1940 et 1944. 2000 seulement sont revenus des camps de la mort.
Il faudra faire plus d’effort dans les années à venir car au-delà de la reconnaissance de ce crime, l'enjeu aujourd’hui c’est aussi la lutte contre le rejet des autres.
Et là, dans notre petite ville de province, il y a du travail. Cf la newsletter de notre municipalité ci après. Lettre qui nous a choqués par ses propos.
Si les faits relatés son vrai, est-ce le rôle d'une municipalitée de les publier dans une newsletter?
Quel est donc l'objectif de cette publication?
Proverbe chinois : « si la haine répond à la haine, quand finira la haine ? ».
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La ville d'Orange ne cautionnera plus les emprunts de Vaucluse Logement
Vendredi 6 juillet sera inaugurée dans la cité de Fourchevieilles une résidence de 36 logements sociaux remis à neuf. Ce chantier d'un total de 2,7 millions d'euros
a été financé à 58,5% par des emprunts. La Ville d'Orange s'est portée garante de ces emprunts à hauteur de 1 million d'euros.
En contrepartie, la commune avait un accord avec le bailleur social, Vaucluse Logement. Les principaux actionnaires de ce bailleur sont Vilogia entreprises, la
mairie d'Avignon, la Caisse d'Epargne et la Caisse d'Allocations Familiales.
Cet accord prévoyait l'introduction d'une mixité sociale dans un quartier qui a tendance à se replier sur lui-même, à se communautariser. Il prévoyait également que
la Ville d'Orange pourrait choisir les locataires à hauteur de 10% du parc.
Cet accord n'a pas été respecté. Vaucluse Logement attribue seul les logements et il les attribue selon un mouvement qui contribue à renforcer encore davantage la
communautarisation du quartier.
Ceci est inacceptable. D'autant plus inacceptable que toutes les personnes ne répondant pas aux critères de cette communautarisation se voient quasi-interdire de
logement social. Or, ces personnes sont françaises. On en vient donc au paradoxe inadmissible de la mise en place d'une préférence communautariste.
Il est également inacceptable que lorsque des Européens visitent des logements sociaux dans cette résidence – ou dans le quartier – ceux-ci soient en butte à des
menaces et à des insultes. Pneus crevés, voitures rayées, mains passés sur le cou en signe d'égorgement, tout est fait pour que les visiteurs ne louent pas dans ce parc social et que les
appartements aillent à une seule communauté.
Quand ces Européens sont déjà installés, ils subissent des pressions. Ainsi lors des dernières élections, certains résidents soupçonnés de ne pas voter selon les
voeux des communautaristes se sont vus menacés s'ils sortaient de chez eux durant la journée du vote.
Dans ces conditions, la Ville d'Orange ne cautionnera plus les emprunts de Vaucluse Logement. Elle regrette également que les services de l'Etat si prompts à crier
au racisme, oublient de remplir leurs missions lorsqu'il s'agit de lutter contre le racisme anti-européen ou français.