"Ce sera sur la colline ou il n'y aura plus de piscine à Orange" c'est la bravade lancé le 8 juillet 2010 en plein conseil municipal par notre maire déjà "excédé" par le premier refus de la commission des sites.
Et bien c'est réussi cela fait 610 jours que nous n'avons plus aucune piscine publique et trois étés que la piscine des Cèdres reste fermée.
Aujourd'hui la presse annonce que le ministère de l'écologie a de nouveau opposé son véto à ce projet.
Mais comment faire autrement lorsque c'est la loi qui l'impose ? C'est la crédibilité du gouvernement face à la notion de patrimoine mondial, qui est en jeu : le site est classé par l'UNESCO.
Aujourd'hui le Député maire joue avec les Orangeois.
Il joue à celui qui fait tout pour que cela s'arrange, mais en vérité il fait exactement ce qu'il faut pour que le blocage perdure.
Les piscines fermées ne sont pour lui qu'un moyen de faire les économies d'un service onéreux (mais indispensable dans une ville de 30 000 habitants.)
Le sujet des piscines n'est pour lui qu'un moyen de braquer les projecteurs, faire résonner les trompettes médiatiques sur son nom
Les piscines sont pour lui qu'un moyen de s'attirer la sympathie de personnes crédules.
Si Le maire avait vraiment voulu un complexe aquatique pour Orange, en supposant que c'était le meilleur choix pour remplacer les deux structures vieillissantes, le mieux était de laisser en place ces deux structures en attendant la construction du complexe sur un site de la ville approprié. C'est ce qu'avait suggèré Anne Marie HAUTANT
Car quel est l'intérêt d'un complexe aquatique? Le complexe en lui même ou sa situation géographique sur un site classé imposant une voirie de plus de 10 millions d'euros?
Ne vaut-il pas mieux un emplacement plus pragmatique choisi, près de voies de communications existantes, qui rendrait le projet moins dispendieux ?
Orange Autrement défend la disponibilité d'un bassin de natation pour les Orangeois, pas une opération d'urbanisation déguisée d'une zone classée, protégée et naturelle d'Orange. Avec dix millions d'euros de voirie, le prétendu complexe aquatique n'était en fait que cela.
L'entretien régulier en bon gestionnaire municipal des deux piscines d'Orange était une solution qui n'aurait elle pas fait de bruit, et n'aurait pas privé les Orangeois de ce service.
A travers les choix d'entretenir ou non des bassins de natation, de chercher ou pas le meilleur emplacement pour l'installation d'un complexe aquatique, le maire exerce son pouvoir. Celui de dynamiser ou non toute une économie, toute une ville.
Orange aujourd'hui a perdu son attractivité.
Nous perdons des emplois plus qu'ailleurs, nous perdons des commerces, nous perdons de la population.(Nous sommes passés troisième ville du département l'an passé.)
Nous ne vous remercions pas Monsieur le Député-Maire, ne vous en étonnez pas!
Réponse à la question de Bompard à l'assemblée concernant le complexe aquatique.
Monsieur le député, vous avez appelé l’attention de Mme la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie sur le projet de complexe aquatique de la ville d’Orange, situé sur la colline Saint-Eutrope.