Lors du conseil municipal, du 22 octobre, le maire a cru bon d'ajouter à l'ordre du jour une motion sur le mariage pour tous.
Il est contre et évoque sa conscience .
Monique Bruey a fait remarqué que cette question n'était pas de la compétence d'une municipalité et n'a pas pris part au vote.
Les trois représentants socialistes ont boycotté la séance entière en guise de protestation.
Anne Marie HAUTANT a fait remarqué que: Chaque maire doit respecter les lois de la république, qu'évoquer sa conscience n'est pas à propos. Dans notre république c'est le principe de laïcité qui permet à chacun de vivre ensemble en gardant sa liberté et sa conviction religieuse.
Le premier magistrat de la ville se doit de respecter toutes les lois de la république et ne peut évoquer sa religion pour bafouer une loi de la république laïque qu'il représente. Sinon il démissionne. Vouloir cette clause de conscience est dangereux. Le message est dangereux. Au nom de ma religion, je refuse d'appliquer la loi? C'est inadmissible. Mais que va dire donc un maire Musulman, Bouddhiste, Hindouiste...
Mettre en avant les enfants dans ce cas de figure est indécent. Il vaut mieux légiférer pour les protéger .
Aujourd'hui les problèmes de société dus à la crise financière et la monté du chômage, sont des problèmes qui touchent chaque commune. Et un maire conscient se doit de dynamiser sa ville économiquement, répondre à l'urgence sociale qui elle, détruit de trop nombreuses familles. En 1905, il y a eu monsieur le maire la séparation de l'église et de l'état "
Le message était clair. Et pour elle pas question d'être là le jour J, au garde à vous, pour palier à la pseudo clause de conscience d'un maire de la république, c'est trop facile.