L'important pour notre élu c'est de faire savoir lorsqu'il est contrarié.
Et il le fait savoir en grand par deux panneaux publicitaires1 de trois mètres par quatre, plantés sur le domaine public.
Deux panneaux flambant neufs. Un devant la médiathèque complétant la désinformation ci-dessus, l'autre devant l'ex piscine plein ciel.
Pourtant des sujets de préoccupations et d'importance cruciale pour Orange, il y en a.
Par exemple:
1/ La mise sous tutelle de la ville par son incorporation à la CCPRO.
2/ L'épée de Damoclès suspendue sur notre ville de garnison. Pas moins de six régiments disparaitront avec la suppression de 23 500 postes supplémentaires dans les armées en France .
Et bien non, Jacques Bompard préfère lui nous parler de son sujet de prédilection: la soit disante mauvaise facture de l'espace Clodius2, à la sauce du complexe aquatique.
C'est une pratique bien connue des prestidigitateurs que de détourner l'attention du public pour mieux le tromper.
Mais ce n'est pas acceptable pour un élu.
Jacques Bompard est responsable par son attitude, ses choix:
1/ des fermetures des piscines,
2/ de la non réalisation d'un complexe aquatique pour Orange,
3/ de l'état actuel du Palais des Princes
4/ de l'intégration d'Orange à la CCPRO
5/ du coût exorbitant qu'il annonce pour le palais des Princes par le biais du non achèvement du projet, de la perte de subventions et de recettes ainsi que par les frais de procès intentés par la ville contre l'état pour récupérer les dites subventions. Sans ces errements, ce palais aurait couté 3.1 million pas 19.5 millions. Il serait beau et serait un plus pour l'économie locale et apporterait un bénéfice à la commune
Les Orangeois n'ont que faire de tours de passe passe éculés, ils n'oublieront pas leur quatre étés sans piscine publique.
Ces deux nouveaux panneaux montrent juste l'incapacité de notre maire d'avancer et travailler pour le bien commun. Il est seulement tout entier concentré sur sa politique de victimisation ridicule et enfantine depuis 18 ans. Ce blocage est affligeant.
En quatre étés le complexe aurait dû voir le jour, la piscine de Cèdres aurait dû tenir jusque là pour que les Orangeois ne restent pas sans piscine.
La réalité est imprimée dans la mémoire collective, ce n'est pas gommable .
D'ailleurs personne chez les passants ne comprend le sens de ces panneaux.
Citation: "Si on ne construit rien sur des regrets, par contre on bâtit sur des résolutions."
Quelle est la résolution de Jacques Bompard?
Rappel: le 8 juillet 2010 ayant reçu le premier avis de rejet du complexe aquatique, le maire a déclaré en plein conseil municipal: " Puisqu'on me refuse ce complexe sur la colline je fermerai les piscines, les Orangeois n'auront plus de piscine"
1 Qui a décidé? Qui a payé? Quel est l'intérêt général de cette dépense?
Car en matière de dépense publique une municipalité doit obéir à des règles.
"La condition de la légalité d’une telle dépense est qu’elle corresponde en réalité à un intérêt public local (pouvant lui-même être précisé ou délimité par des normes écrites ou jurisprudentielles. Satisfont ainsi au caractère d’intérêt public les dépenses de nature économique, sociale, éducative, culturelle, touristique et d’aménagement. A l’inverse, sont dépourvues de cet intérêt les dépenses conduisant la collectivité à se départir de sa neutralité (notamment à l’égard des cultes, des conflits de travail ou en matière politique.
2 relire à ce sujet l'excellent article http://orangeautrement.over-blog.com/article-la-verite-sur-l-espace-clodius-81934892.html