Derrière ces barrières de chantier des trous de plusieurs mètres de profondeur sans protection adéquate. Qui est responsable?
Le panneau de chantier indique: Réseau d'Assainissement ... suppression des eaux parasites. Une date: début des travaux mars 2013, une durée : 6 mois.
Si ce chantier a dépassé la date prévue, c'est que l'entreprise a rencontré des soucis plus important que prévu pour endiguer "les eaux parasites". Elle a stoppé son travail durant plusieurs mois, puis l'a repris depuis peu, après l'adoption par le maire d'un avenant aux travaux prévus.
Que se passait-il sur ce réseau d'assainissement?
La SAUR l'avait signalé depuis fort longtemps, suite au passage d'une caméra, elle avait repéré l'infiltration d'eau claire dans le réseau d'eau usée...
Le réseau d'eau usée donc non étanche en cet endroit collectait aussi au passage l'eau de la nappe souterraine!!!
Ce qui explique en partie, vu le débit des pompes en place sur le chantier, le dépassement de capacité de la toute nouvelle station d'épuration. (Rappel: capacité dépassée 245 jours sur 365 en 2010 ce qui avait demandé à la SAUR l'installation d'une moto pompe mais ce n'était ni suffisant, ni pérenne)
Heureusement que le puits du Jonquier d'eau potable de la ville, puits de secours, n'a pas été mis en fonction. Car l'eau pompée par ce puits jouxte cette rue du Limousin et avait de grande chance d'être pollué par cette canalisation d'eau usée non étanche.
Pourquoi avoir tant tardé à faire cette réparation?
31 millions sur les comptes mais la protection du milieu naturel passe au second plan...
La SAUR, inlassablement année après année dans ses propositions d'amélioration, avait demandé le renouvellement de cette conduite défectueuse sans arriver à se faire entendre. Aujourd'hui c'est une autre société qui gère le service d'assainissement...
Y-a-t-il une corrélation entre ces événements?
N'est ce pas au détriment des intérêts des Orangeois?
Anne Marie HAUTANT a interpellé le maire sur le non renouvellement des réseaux d'eau potable et d'eau usée. Son courrier du début juillet est toujours sans réponse.