De quel droit la ligue du Sud, parti de notre député-maire, a-t-il accès à une salle municipale de manière pérenne ? Ce prêt est-il facturé? Ou bien fait à titre gracieux? Voilà la question qui a été posée publiquement en conseil municipal, le 15 septembre.
"Rappel des réunions de la Ligue du Sud
La réponse.
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Conclusion
Les élus de la liste Aimer Ma Ville protestent. Il y a là une inégalité de traitement manifeste. Non seulement en rapport avec les autres groupes politiques mais aussi avec toutes les associations orangeoises et au-delà, tous les citoyens orangeois. S'arroger de tels passe-droits est bien entendu injuste, et relève de l’excès de pouvoir et de l’abus de biens communaux (au même titre qu’il existe l’abus de bien sociaux)
1 Ils ont eux été invités spécifiquement à cet apéro/ inauguration. Pour les élus de l'opposition, les planning des manifestations sont différents... Et pour ce mois d'octobre toujours pas distribué, de fait aucun élu de l'opposition n'était à cette inauguration.
Les colistiers eux recoivent un courrier nominatif les invitants à toutes ces manifestations.
Nota:
Les associations orangeoises peuvent prétendre à seulement une fois par an au prêt gracieux d'une salle municipale (à DAUDET ou au hall d'exposition ou au théâtre municipal ou à la maison des associations,. Au-delà c'est payant. Certaines salles ne sont pas accessibles à titre gracieux, mais uniquement en payant. D'autres ont un usage restreint (réunion sèche : ni apéro, ni verre de l'amitié, ni repas possible, c’est le cas du théâtre municipal)
Mais toutes les associations ne sont pas logées à la même enseigne malgré les "règles".
Car "l'équité n'est pas de ce monde" répète à l'envie avec un petit sourire notre édile.
L'obtention d'une salle municipale pour une manifestation quelconque se fait sous condition. Il faut bien sûr que votre association soit reconnue par la municipalité et suivre tout une procédure de réservation. Comme remplir un formulaire au moins trois mois à l'avance. Le résultat de la démarche est incertain, souvent tardif et dépend de facteurs tangibles ou non.
Le panel des réponses est large allant de l’obtention de la salle désirée au-delà du prêt unique et en étant exempté de toute formalité, en passant par le prêt d'une autre salle, jusqu'au refus pur et simple sans la moindre explication.
C'est ce que l'on appelle le fait du prince.
Bien des associations d'Orange sont restreintes dans leurs animations par cette "règle de prêt unique" à géométrie variable et le regrettent.
Rappelons que le député de la quatrième circonscription "se sous-loue en mairie théoriquement pour 250 euros son bureau de maire d'au moins 40 m2" et qu'il fait occuper également pour ses fonctions de député le bureau très bien équipé de l'ancien chargé de communication A Y Beck pour 0 €, par ses fils attachés parlementaires.