Tout avait bien commençé, l'opposition attentive respectueuse, puis les quelques personnes dans le plublic ont vite fui, elles ne voulaient sans doute pas cautionner cette parodie de démocratie qui a duré 2h30 pour 8 questions à l'ordre du jour!
L’ambiance des grands jours au conseil municipal du 20 février. (2h30 pour 8 délibérations!)
Les conseillers de la minorité n’ont pas pu s’exprimer.
Dans la majorité le mot d'ordre avait été passé:
"Il ne faut pas les laisser parler!"
L’autorité avait veillé à mettre en condition ses adeptes, les voilà piégés à leur insu.
L’expérience de leur obéissance/ soumission a réussi.
Ce n'est pas glorieux pour eux et double effet pervers sur leur subconscient, cela les oblige à justifier leurs comportements en se maquillant la réalité.
A 35 personnes1, ils se sont attaqués à trois « victimes » qui ont bien résisté, merci à elles.
Ces quelques lignes méritent une explication.
MILGRAM connaissez vous ? Non! clic sur le lien : lien
Le maire profite de son autorité pour dresser les conseillers de la majorité, choisis eux pour leur naïve bonne foi, contre les conseillers de l'opposition.
C'est abjecte, d'exploiter sciemment une faille comportementale humaine mise en évidence par MILIGRAM : « obéissance inconditionnelle à l’autorité » dans les années 1960. Le contexte ici est biaisées, renforcé par les fonctions de celui qui joue et par son caractére emporté contrôlé avec peine de manière calculé.
Le taux naturel de soumission est dépassé et le malaise engendré chez les conseillers de la majorité devient perceptible.
Un des signes de gêne/tension/ mal être relevés sur les 35 sujets soumis à cette expérience furent des rires. Des bras qui se croissent cachant un visage pour pouffer. Des têtes qui se détournent dans un fou rire contenu et partagé avec le voisin. Ce ne sont que de simples reflexes salutaires pour garder un semblant de respect de soi
Quelle déchéance!
Mais pourquoi donc organiser avec autant de délire, de malignité ce jeu jusqu’à en rendre les conseils municipaux indignes, clownesques?
Pour décourager l'opposition, l'intimider. C'est indéniablement un des buts. Raté!
Pour empêcher l’opposition de communiquer en cette période électorale? Pour se soustraire à l'inconfort des réalités qu'elle dénonce. Pour échapper à des remarques le mettant en difficulté, des propositions, des demandes. C'est plus facile!
Surtout pour empêcher les trois journalistes de rapporter fidélement le fond des débats rendu incompréhesible, les obligeant à décrire l’ambiance devenue prépomdérante. Ainsi éviter à tout prix que l'opposition apparaisse avantageusement dans les journaux locaux.
Sans doute aussi pour jouir d’un sentiment de toute puissance.
Déplorable et méprisable.
Jusqu'à quand notre république tolérera ce manque de respect de la démocratie? De tel viol de la conscience collective?
Merci pour votre soutien et votre fidélité
Post-scriptum: les analyses de nos conseillères censurées seront mise en ligne à la suite de cet article.« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire » Jean JAURES
1 35 car on compte aussi le seul public qui est resté jusqu'à la fin de l'expérience, le second fils et quatre jeunes employés assis dans le public près de la porte.