Adieu la simplicité, bonjour l'ambiance démesurément insupportable. Ambiance dont nous pâtissons malheureusement, nous opposants à Orange depuis fort longtemps.
Que se passe-t-il donc à la CCPRO?
Rappelez-vous1, le conseil d'Etat, a annulé l'élection du sénateur Alain Milon comme président de la CCPRO, pour une peccadille .
Suite à cette décision et fort d'un texte de loi, d'un délai 15 jours pour réélire le président, le maire de Bédarrides commune du siège de la CCPRO avait convoqué pour le 10 mars cette assemblée.
C'était sans compter sur les tortueuses prétentions du prince d'Orange.
Voilà qu'il fait écrire le 5 mars par un cabinet d'avocat un courrier fort salé pour:
1/ demander l'annulation de cette première convocation
2/ préciser qu'en la circonstance et en attendant c'est au doyen d'endosser la fonction de président, soit un conseiller d'Orange!
Conséquence, l'élection sera organisée et aura lieu le 18 mars à Orange.
Un avantage certain!
Qu'est ce que cela change pour nous conseillers minoritaires représentés par une élue dans cette instance?
Et bien rien.
Car le mode de fonctionnement des intercommunalités est parfaitement opaque et anti-démocratique. De plus dans tout ce petit monde personne n'a montré de bonne volonté pour répondre à nos quelques interrogations ou soucis d'information...
Ce courrier procédurier fort peu sympathique, est un véritable avertissement, à la foi déballage d'artillerie lourde pour défendre un égo, panser l’humiliation, obtenir un avantage au moyen de l'organisation des élections mais aussi pour faire frémir l'adversaire devant la toute puissance de qui a les moyens et l'habitude de détourner le droit pour ses fins.
Au fait, à nous Orangeois, combien nous coûte cette manifestation de force? Cette mobilisation d'un grand cabinet d'avocats ?
A savoir: 110 000 euros en moyenne par an de procédures!
Deux marchés à bon de commande pour 2015 avec des cabinets d'avocats, un de 40 000 l'autre de 60 000 euros