Ce matin, les candidats de la liste "Bien Vivre Ensemble" aux élections départementales étaient à 8H30 dans le service population pour procéder aux vérifications et programmations des machines à voter.
Question vérification: Et bien ils ont bien été obligé de constater qu'il n'y avait eu aucune vérification de l'intégrité ("du bon fonctionnement") depuis l'achat des machines et leur agrément en 2006.
Cette vérification restant une recommandation non obligatoire !!!!
Aucun cahier de maintenance non plus de disponible, d'après l'adjoint sur place: "Ce cahier n'a pas lieu d'être aucun dysfonctionnement n'a été constaté depuis 2007 première utilisation de ces machines à Orange" dixit le personnage.
Question programmation: Et bien les candidats FN, Front de Gauche, et les candidats "Bien Vivre Ensemble" les uns derrière les autres ont laissé l'adjoint procéder avec les agents municipaux en présence des candidats UMP (les candidats Ligues du Sud n'étaient quant à eux pas présents bien entendu. En mairie, ils sont chez eux) .
Les candidats de ces trois listes ont quitté les lieux manifestant ainsi leurs désaccords. Les constats faits, ils ne voulaient pas cautionner cette mascarade par leurs présences passives, et les signatures des tickets d'impressions. L'adjoint s'était octroyé le droit d'actionner seul les touches, les autres restant spectateurs. ( Va-t-il tenir la main à tous les électeurs?)
Au final, tous ont laisser des observations sur papier libre pour qu'elles soient jointes au procès verbal de cette pseudo "vérification/programmation".
En fait, ni l'anonymisation du vote, ni la sincérité des opérations électorales ne sont certifiables, ni la surveillance effective du vote et ni le contrôle a posteriori par le juge de l'élection ne sont possibles...
Est-on encore dans un pays démocratique?
Voici Les Observations sur le vif de la liste "Bien Vivre Ensemble":
"Nous soussignés, Christine BADINIER et Abderrahim WAFI, déclarons être dans l’impossibilité de contrôler l’intégrité des 25 machines à voter que l’on nous a présenté ce jour le 20 mars 2015, pour l’élection départementale du 22 et 29 mars 2015, dans le cadre de la procédure de programmation.
Aucun moyen ne nous a été fourni, ni aucune garantie que les machines étaient intègres et garderait leur intégrité.
Par l’utilisation de ce moyen de vote, nous citoyens sommes privés, de notre droit de contrôle de la sincérité des élections, par l’instance exécutive et ce arbitrairement. L’exécutif s’est octroyé le droit de confier l’organisation du vote a une institution dont des personnes sont parties prenante et disposent des moyens d’accès aux machines.
L’ensemble constitue une rupture d’égalité de traitement des citoyens.
Fait pour faire valoir auprès de qui de droit."