Les résultats du second tour des élections cantonales ont été contestés par les candidats FN sur le canton Orangeois auprès du tribunal administratif (TA) de Nîmes.
Hier après midi le rapporteur public a exposé la situation:
Six voix d’écart au résultat final, pour le canton comprenant les communes de Caderousse, Piolenc, Orange d'une part et de l'autre neuf voix litigieuses. C'est à dire qu'il n'y avait pas de corrélation entre le nombre de signatures sur les cahiers papiers et les enregistrements dans les urnes électroniques de la ville d'Orange.
Six voix c'est peu et cela devrait suffire à l'annulation. A cela s'ajoute un défaut récurrents d'enregistrement sur les machines à voter, il est pour cette élection de 9.
Neuf voix arithmétiquement, cela annule de façon certaine les six voix d'avances de la LS, trois voix restant en balances...
Avec logique l'annulation du scrutin a été demandé par le rapporteur.
La décision du TA sera rendue dans quelques jours.
Les machines à voter font donc partie du problème.
Quel sera le coût final de cette histoire? Procédures, nouveau scrutin, préjudice pour les autres candidats, sur la confiance des électeurs...
En attendant la "machine communication" de la ligue du sud a su tirer partie de la fonction durant les sept mois pour mettre en avant ses "élus", ce qui instaure d'or et déjà une inégalité de traitement et de chances entre les futurs candidats.
Qui est fautif? La République? La lenteur administrative?