Ce conseil d'une piètre qualité au niveau des débats, fut pas moins, pas plus respectueux que d'habitude des élues minoritaires. Soulignons une recrudescence en début de conseil de pseudo réponses fleuves, de niveau clairement électoralistes, soulignons des dérives avec stigmatisation de la communauté musulmane, une courte et sotte intervention du fils G .
Et relevons également en début de séance la remise du diplôme bonnet d'Âne de la démocratie, (Cf. l'article précédent)
Nous reviendrons dans le détail sur quelques dossiers dans d'autres articles.
A noter:
- un public nombreux, tous n'avaient pas de siège, composé de sympathisants des deux camps, dont les rangs un peu avant midi se sont subitement éclairci.
- Derrière les adjoints contre le mur une ligne bien fourni de fonctionnaires territoriaux avec quelques têtes nouvelles.
- Le Fils Yann posté à la porte ...
- et une table avec 4 journalistes
Un déroulé comme d'habitude, avec toujours, deux poids deux mesures:
- Dans le traitement d'une question préalable de F HALOUI concernant les "insultes aux élus" par le fils, il lui est rétorqué une longue explication sommes toutes justifiant et autorisant la dérive Un extrait: "cesser de vous faire remarquer...".
- Dans la gestion du public. Alors que ceux de l'opposition étaient priés successivement de se taire, de cesser de filmer, voire de sortir pour quasi rien, ceux de la majorité avaient eux tout loisir d'interjeter les élus d'opposition, ricaner avec la bénédiction de l'édile. "C'est moi qui fait la police" a adressé l'élu à une spectatrice récalcitrante priée de sortir lors de l'interruption de séance.
- Des insultes assumées un: "tu nous emmerdes" a fusé et deux élus majoritaires ont levé la main pour revendiquer l'inadmissible, lorsque Anne Marie a posé la question: ai-je bien entendu, et qui?
- Des attitudes d'intimidations envers le public, et les élus par le fils G, portable en mains. D'ailleurs ressemblait passablement à un dérangé lorsque, avec l'appareil à bout de bras tout contre le visage de l'élue "Aimer Ma ville" Christine BADINIER, il l'a suivie jusque dans les WC lors de l'interruption de séance...
Les élues "Aimer Ma Ville" ont quitté la salle, en signe de protestation, car au bout de 2h00 de conseil, -midi ayant sonné depuis 5 minutes- le traitement des dossiers s'accélérait, les élus n'ayant plus la parole, (question 18/30 refus de parole à Christine BADINIER, question qui traitait d'un nouveau règlement des activités périscolaires).
Du reste, l'examen des 12 questions restantes a été expéditif. En effet, moins de dix minutes plus tard, les deux élues "Aimer Ma Ville" installées au café face à la porte, ont pu observer la sortie du troupeau des conseillers de la majorité suivant l'édile qui s'en allait à la soupe dans un restaurant, rue du Mazeau...