Les élus "Aimer Ma Ville" ont reçu hier fin d'après midi un courriel refusant le texte produit pour l'espace libre expression des élus d'opposition dans la revue Orange Vérité de février 2017. Ils ont jusqu'au 10 janvier pour changer les paragraphes qui ne sont pas du goût du député-maire.
Nous sommes là devant un abus de pouvoir caractérisé, une censure.
Pourtant:
7 mai 2012, décision du Conseil d'Etat établit une jurisprudence sur les tribunes libres de l'opposition : la majorité n'a aucun droit de regard sur les textes à publier.
Les élus Aimer Ma ville publient dans ce blog la tribune libre incriminée afin que chacun puisse apprécier la justesse de la décision du député-maire d'Orange.
A savoir, si dans cette communication le maire juge que les élus ne sont pas dans leur droit parce que la tribune libre en question ne traite pas de sujets d’intérêt communal », lui-même digresse alors très largement et quasi à chaque mot, édito, vœux, parution, newsletters, etc à cette règle qu'il oppose. Un exemple dans son édito de l’agenda municipal, il parle de 2017 comme d’une année électorale sur un tiers du texte. Et il serait lui-même candidat à l’élection législative! Dans l’encart qu’il s’était réservé sur la page de libre expression des élus, revue de décembre 2016, l'ensemble du texte était bel et bien déconnecté d'un intérêt municipal. C’était une promotion de son parti politique en opposition aux grands partis nationaux??
D’autre part, si l’allusion aux membres de la famille d’un élu peut être considéré comme une prise à partie inacceptable, en l’occurrence l'allusion aux 4 bompard percevant 11 indemnités, est elle totalement en phase avec la réalité orangeoise. Ils sont présents et occupent l’espace public orangeois au premier rang, bureaux pour les deux fils à la mairie, à chaque sortie, réception, (promenade hebdomadaire le jeudi jour du marché y compris), réunions publique dont les conférences, la fameuse réunion mensuelle (dans une salle municipale occupation à titre gratuit) avec madame, le député maire et les deux fils à la tribune, discours, sur les photos publiées sur le site internet. Parler d'eux dans la tribune libre expression d'opposition n'est que le juste revers de la médaille de leur omniprésence peu banale qui a un coût pour nous orangeois. Donc, c'est de l'intérêt communal.
A savoir : après les élection de 2014 la tribune ce fut 71 signes (déjà une censure /51 mots en 2001, 41 en 2008 lorsqu'on était publié!)
depuis le jugement du TA du 26 mai:
- une tribune libre sur la revue en octobre avec 680 signes par élu,
- une tribune libre en décembre déjà restreinte à 499 signes par élu
Les élus Aimer Ma Ville seront-ils censurés en février? 2017 année cruciale pour notre député-maire qui se représente, avec en sous-main un de ses fils pour lui succéder à la tête de la mairie et contourner la loi sur le non cumul des mandats!
Orangeois parlez-en autour de vous, ne nous laissons pas faire.