Incroyable le culot de cet homme!
Le 25 septembre une élue d'opposition écrit au maire pour proposer une motion pour le conseil du 29. Elle le fait en avance sans quoi sa demande pouvait être écarté pour cause de délai réglementaire.
Le 28 septembre le service communication envoie la même motion avec quelque variante sous l'étiquette mairie.
Ben voyons
Version mairie du 28/09 à 12h10 Version F Haloui du 25/09 22h22
Le 24 aout dernier, le gouvernement a annoncé la suppression des contrats aidés. Cette décision soudaine et sans aucune concertation remet en cause plusieurs recrutements de personnes en situation de précarité professionnelle.
Ces contrats aidés n’étaient certes pas la solution face à l’immense problème du chômage en France. A défaut de rétablir le droit au travail pour tous les français inscrits dans la constitution, ils permettaient un pis-aller, une solution temporaire pour les personnes et établissements en bénéficiant. Leur suppression met en difficulté les personnes voyant leur contrat non-renouvelé et aussi les communes, établissements scolaires, services de santé et autres structures qui voient de ce fait leurs effectifs diminuer.
Plus grave encore, l’Etat supprime ces contrats aidés sans aucune solution pour faire diminuer drastiquement le chômage. Alors que le droit au travail est primordial, la situation de l’emploi en France est dramatique. Nous rappelons que le taux de chômage s’élève à 9,5% en France en 2017, quand nos voisins en Angleterre ou en Allemagne ne dépassent pas les 6%.
C’est pourquoi le Conseil Municipal d’Orange, réuni le vendredi 29 septembre 2017, · soutient les actions menées pour maintenir dans leur emploi les contrats aidés. · demande au Gouvernement un moratoire sur les contrats aidés pour avoir un état réel de la situation globale de ces contrats. · demande au Gouvernement de travailler sur la seule solution réelle permettant la disparition du chômage en France et en Europe : le rétablissement du droit au travail.
| Le 24 aout dernier, le gouvernement a annoncé la suppression des contrats aidés. Cette décision soudaine prise de manière unilatérale et sans aucune concertation n’est pas acceptable d’autant qu’elle remet en cause de manière brutale des recrutements de personnes en situation de précarité professionnelle. (1600 sur 2000 dans le Vaucluse) La suppression de ces contrats aidés qui concernaient tous les secteurs d’activités (sport, culture, petite enfance, handicap, éducation, santé, vieillissement, environnement) met en difficultés les communes, les établissements scolaires, mais aussi les associations, les centres sociaux, les services de santé, les structures d’insertion, etc. Sur Orange, le centre social Pierre Estève dans le quartier de l’Aygues a été obligé de réduire considérablement ses activités en direction des enfants et des familles ; des missions de service public ne peuvent plus être assurées dans les écoles, les collèges et les lycées de notre commune. Pour de nombreuses associations, c’est leur survie qui est en jeu. Le Conseil Municipal d’Orange réuni le vendredi 29 septembre 2017 : · soutient les actions menées pour maintenir dans leur emploi les contrats aidés. · demande au Gouvernement un moratoire sur les contrats aidés pour examiner les conditions de la pérennisation du plus grand nombre de postes · demande au Gouvernement d’organiser la concertation sur les mesures compensatoires à prendre là où les emplois aidés ne seront pas, au terme du moratoire, reconduits
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