Deux heures de conseil, tant d'incohérence et si peu de réponse.
Dès le premier dossier les 4 élues d'opposition sont intervenues. A l'issue de leurs questionnements et remarques, le sieur dieu Bompard s'est lancé dans une non-réponse logorrhéique (20 minutes) qui a fait sourire plus d'une fois les habitués. ANNE MARIE HAUTANT reprenant la parole a d'ailleurs appareillé cette manière de monopoliser la parole pour ne rien dire au mot tartarinade d'origine provençale, rebaptisant alors cet excès verbal de BOMPARINADE. Cela a fait fort impression sur l'homme puisque tout du long du conseil, il en a repris l'idée en qualifiant les interventions d'Anne Marie" d'HAUTANIDADE".
Après cette introduction fort instructive et intéressante... vous avez en quelque sorte la substance, le résumé quasi complet des deux heures de conseil, excepté les forts pertinentes questions de l'opposition qui sont restées sans aucune considérations, quoique...
Après cette introduction donc voici quelques détails...
En début du conseil la responsable du service juridique, a remis la convention d'occupation du local par le député enfin signée...à Christine BADINIER. Celle de 2012-2017...Wouuaille!!! Celle aux archives étaient archivée non signée???
Le panonceau tout neuf sur le local de la députée M F LORHO d’où sortit endimanché, costume trois pièce un YANN BOMPARD tout sourire. Pour une foi, ils vont plus vite que l'éclair, le vote attribuant ce local n'ayant même pas eu lieu.
Une "motion Haloui modifiée" déposée dans les boites aux lettres au RdCh, fut votée en fin de conseil par la majorité.
Rien sur les questions écrites des élues Aimer Ma Ville "rétroactivité" de l'acte du 4 septembre disposant que les indemnités aux élus pouvaient être payé au 25 juillet..., local et place de Yann en mairie, bilan financier d'Orange plage etc Bouches cousues
Aux demandes de pièce justifiant les préemptions, achats, mise à la porte de commerçants locataires :
Nous n'aurons peu de réponse. Les fonctionnaires n'ont pas le temps de faire des bilans annuels! Bizarre parce qui peut se permettre de gouverner à l'aveuglette sans bilan annuel, sans mesure de l'impact, de la pertinence de ses décisions. Sans, inventaires/bilan des biens communaux, justificatif/bilan de la requalification de l'habitat dégradé, synthèses annuelles détaillées des dotations, subventions versées aux écoles...
Nous n'aurons ...aucune visibilité sur les projets, leurs études d'impacts, autorisations...
Plus concret ? Et bien non aucun ruissellement des eaux dans le quartier de l'étang, " le promoteur est sensé retenir ses eaux pluviales", (garantie par l'action... euh... le laissé faire sur tout le territoire de la mairie. Nous nous sommes convaincu du contraire, un éboulement peut devenir gravissime. Et ironiser sur ces risques dénoncés par l'enquêteur public par le biais d'une "météorite" est indigne d'un maire ... Question sécurité circulation, rue du bel enfant entrée et sorties des étudiants et bien: "Circuler y a rien à voir." Mais quel cadeau empoisonné pour les dirigeants de St LOUIS. En sus en doublant le prix du mètre carré... c'est d'un cynisme.
Idem pour le retraitement des dépôts dans la STEP, no souci, aucune odeur, toutes autorisations institutionnelles acquises (Ils auraient pu les fournir, la question n'aurait pas été posée pour rien, idem qu'au dessus: avec la garantie de l'efficace de l'action municipale dont on a pu constater l'efficacité avec les plaintes des administrés pour odeurs nauséabondes du coté de delta déchets et Chimirec Malo ( fermeture au 31 déc 2017 du site )...
Local à la députée pour 250€ "chauffée, nourrie, blanchie" ironisa C BADINIER
L'opposition a bien demandé un local en septembre 2014 et elle n'a toujours pas obtenu satisfaction, apprenant que le bureau juste à coté de la salle du conseil était libre et avant le vote de son affectation à la député, C BADINIER a fait valoir son droit à un local et qu'elle était toute disposée à prendre ce dernier. En fait il lui convient même à merveille. Pour son travail de contrôle de la gestion de la ville le mieux est d'être sur place! La député de la IVème elle a bien des moyens pour se payer un local en dehors de la mairie sachant du reste qu'elle représente les administrés de la circonscription pas seulement ceux d'Orange. A savoir l'IRFM depuis le 27 juillet 2017 étant enfin supprimée, (supprimé sur le papier mais comment savoir si on n'attend pas le décret d'application?) remplacée par le remboursement sur justificatifs. De fait, il serait plus pertinent et adéquat de ne pas héberger en mairie la députée pour seulement "250€"... C'est étonnant. La logique de la chose a échappé aux élus présents qui avaient l'air bien perdu sans leur tête. J Bompard était sorti durant le vote de cette délibération puisqu'il y a manifestement conflit d’intérêt. Tient, cela nous fait penser qu'il n'était pas sorti le 24 sept 2012...dans le même cas de figure. Re tient: On se demande à quoi il a bien pu employé son IRFM1? Enrichissement personnel? Vinéothérapie? Instrument de musique pour les petits? La république malade laisse faire des choses...pour lesquelles certains autres vont en prison.
Au détour de quelques subventions, et conventions d'occupation de salle, ressort le support financier par les associations d'agent de sécurité incendie, une mesure inégalitaire, qui peut devenir un outil discriminatoire...
La prévision en commission finance, non concrétisée dans ce conseil d'une subvention à l'ASON (donc non attribuée) alors que pour le coup; ils ont organisé une manifestation d'ampleur internationale qui l'aurait justifié, pose question... Grand blanc dans les rangs de la majorité entre un Pasero qui dit: "le maire n'a pas voulu" et un maire interloqué qui semblait ne même pas être au courant de la chose...
Le conseil s'est conclus par la lecture dans l'indifférence totale par Guillaume BOMPARD, absent jusque là, de la délibération approuvant la tarification des emplacements du marché de Noël...et ce juste avant les sonnailles de 11h00.
1 Source Wikipédia. L'indemnité représentative de frais de mandat ou IRFM était une indemnité touchée par chaque député et chaque sénateur en France pour couvrir leurs frais de représentation. Elle ne faisait l'objet d'aucun contrôle, n'était pas imposable et pouvait servir à couvrir tout type de dépense : habillement, restauration, achat immobilier, voyage, etc.
En 2002, un amendement voté au Sénat avait interdit le contrôle par l’administration fiscale de l’utilisation de l’IRFM.
Depuis février 2015, le règlement de l'Assemblée nationale ne permettait plus d'utiliser l'IRFM pour payer un parti politique, ou acquérir un bien immobilier. Mais il précisait explicitement que tous les députés ayant déjà remboursé une partie de leur achat avec leur IRFM pouvaient continuer de s’enrichir personnellement avec cet argent public. De plus il n'y avait pas de contrôle, et aucune sanction n'est prévue en cas de non-respect de ce règlement.
Au 1er février 2017, le montant de cette indemnité est de 5 599,80 € par mois pour un député Des clopinettes hein les feignants assistés au RSA (ironique)