5 janvier 2017 sur ce blog nous annoncions la signature d'un protocole de préfiguration : objectif réhabilitation du quartier de L'Aygues. lien
Et bien hier soir 10 septembre 2018, 18h30, la réunion publique c'était en fait la suite. Un bureau d'étude était là, venu pour présenter très brièvement1 un diagnostic du territoire. C'est à dire brosser et détailler sur de beaux documents projetés sur un écran, leur quartier à une petite quinzaine d'habitants2. En conclusion, 18h54 le présentateur leur a demandé s'il avait oublié ou mal interprété un des trais de caractères.
Les habitants désabusés, ne comprenant pas bien la procédure en cours, qui en sus leur dit-on, devrait se terminer au plus tôt en 2020 ou 2021, soit avant de voir le moindre engin de chantier, ont exprimé leurs vives déceptions. Voir plus lorsque, la vice présidente du CCAS a cru bon devoir s'avancer et stigmatiser l'ensemble de l'Aygues en rappelant qu'elle avait avant peur de venir dans ce quartier de "sauvages" Rappelant qu'elle y avait été "caillassé". Que l'ancienne directrice du bailleur social n'avait jamais etc. Ben voyons... Mais qu'avait donc à faire ces remarques déplacées dans ce moment de partage d'un diagnostic?
Surtout que Jacques restait en retrait, disant même juste avant l'intervention de sa vice présidente: " si vous avez des questions posez les, moi j'ai rien à dire".
Jacques, donc jusqu'alors morose au fond, c'est réveillé et avancé au secours de sa vice Présidente empêtrée dans ses explications et en bute avec une vive réaction, pour? Ben pour refaire le monde avec son blabla habituel, mouchant le récriminant, coupant court pour ainsi dire aux échanges, et en appelant par trois fois à l'apéro. D'ailleurs 19h19, il piquetait seul déjà sa première olive verte, tous les habitants encore assis, interloqués et sur leur faim. La majorité des autres présents échangeait des regards, sourire significatifs, voire éberlués en rapport avec ce comportement, cette queue de poisson avec laquelle l'édile venait d'imposer la fin de la réunion publique.
1/ Avant la réunion, en aparté avec le bureau d'étude le maire a clairement râlé pour l’horaire tardif, exigé que ça commence à l'heure et que cela soit bref. L'exposé du diagnostic a été fait à vitesse grand V, de manière à peine audible, en moins d'une demi heure. L'édile en retrait visiblement n'était guère intéressé par la chose déclara à 18h54: "moi j'ai rien a dire, posez vos questions", juste avant l'intervention incongrue de sa première adjointe vice présidente au CCAS. Du reste à 19h19 il prenait l'apéro après trois essai d'interruption des échanges; 19h06 invite à l'apéro, 19h13 apéro et 19h19 apéro là il attend plus, il y va tout seul...
2/ En photo le tout début de la réunion avec quasi personne. En tout lorsque la réunion battait son plein, il y avait 21 personnes assises dont trois élus, plusieurs curieux, des personnes du milieu associatif, une quinzaine debout surtout des élus de la majorité, des employés dont le médiateur social. Une paire de couple du quartier se sont exprimés... En tout on estime a environ 15 personnes les habitants du quartier présents dont plusieurs de l'environnement immédiat comme du lotissement Titus.
(ANRU) Agence nationale pour la rénovation urbaine -
Établissement public industriel et commercial, l'ANRU a été créée par la loi d'
En gros le constat, enfin ce que nous en avons compris.
Le quartier est enclavé. Ces quatre façades dont les horizons sont bouchés, méritent d'être ouvertes. La circulation doit devenir traversantes. Les pistes cyclables existantes prolongées et liaisonnées. Il faudra de la diversité sociale, mais aussi implanter de l'activité, de la vie, petits commerces, bureau etc. Remettre de l'ordre dans les parkings. Revoir les espaces communs, les terrains pour les jeunes. Un espoir dans la zone de la violette pour apporter du travail, c'est pille en face a même été souligné. La N7 doit devenir aisément traversable. Il existe des traits de caractères paysagés intéressant. Rien n'est rédhibitoire. On doit pouvoir rendre ce quartier attractif. Les logements sont grands et intéressants. Bref on ne se dirige plus vers la démolition. Il a été cité dans les atouts du quartier des équipements structurants comme l'école et le stade Clapier...
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