Le maire et la député entrant lors d'une énième interruption de séance. Hilares et contents de leur affaire, les élus de la majorité chahutent l'opposition, lui faisant une ovation. Le jeux, discréditer l'opposition, la déstabiliser l'empêcher d'être audible...
Ce post sans prétention pour tenter de relater cette séance un peu plus spéciale et "électrique" que d'habitude du conseil municipal.
Plusieurs raisons à cela, dont
- Le procès du maire la veille le 14 avec des gros titres le matin du conseil qui se tenait le 15 mars à 9h00
- La présentation d'un troisième rapport à charge sur la gestion de la ville Rapport de la CRC.
- La présentation du ROB Rapport d'orientation budgétaire un suport important pour le DOB débat obligatoire préalable à la présentation des budgets. Ce ROB devant intégrer les recommandation de la CRC notamment vis à vis de lacunes préjudiciable à la bonne information des élus. (ce qui a été fait que bien imparfaitement)
- Un début de campagne des municipale forcé parce-que d'autres candidat se sont déclaré et qu'il faut comblé et ne pas laisser l'impopularité s'installer (L'affichage municipal est squatté par un affichage agressif rouge sang estampiller en dessous du vieux slogan "ça suffit."
Ambiance:
Comment la résumer ? Un exercice bien difficile si l'on veut être juste. Une séance de 3 heures avec des innombrables interruptions de séance et un chaos plus prégnant que d'habitude. D'aucuns dirons que ce sont les élus de l’opposition qui par leurs interruptions ont commencé. Sauf que si ces derniers ont protesté vigoureusement c'est bien parce que la majorité organise cette réaction par des mensonges, des refus de réponses et de parole, des insultes, des considérations désobligeantes, voire sexiste, des déclarations politiques hors propos, y compris par le DGS qui sortant de son rôle endosse avec les encouragement du maire le costume du militant politique (Faut il être encarté pour travailler comme cadre administratif à Orange? Cf le responsable du service communication président d'une association Ligue du SUD à Mornas) etc. Lorsqu'on est dans un bain, on est bien obligé de subir la température réglé par celui qui commande les robinets. "Sortez sinon" a dit le maire" et c'est bien ce qu'il aurait aimé, n'avoir aucun contradicteur pour faire son cirque et se faire applaudir par sa propre majorité, ses soutiens... Du reste durant l'intervention du DGS trois élus minoritaires sont sortis.
Ce qu'il a été amusant de constater c'est les "demandes subjectives d’inscriptions pour le prochain tour.
- En groupe, sous les sourires de la député, du maire, des fistons (le plus jeune à son poste dans l'encadrement de porte de la salle du conseil), les élus de la majorité ont organisé plusieurs concerts de hululement durant des interventions d'élues.
- Les plus téméraires, cinq ou six, tour à tour, ouvrant enfin la bouche, ont distinctement dénigré et rejeté les élus de la minorité. Tentaient-ils de se faire remarquer par leur maitre, ce dernier affichait un air satisfait durant ces allégeances qu'il encourageait.
Voilà pour l'ambiance,
Le contenu.
11 points à l'ordre du jour. En préambule le maire avait demandé le silence sur son procès afin que le sujet ne pollue pas les débats de la séance. Un silence quasi respecté, il y avait déjà tant à dire.
9 dossiers "courants" encadrés par deux débats d'importances. Le premier présentation du rapport de la chambre régionale des comptes. Un rapport a charge quasi d'un bout à l'autre. A son habitude à l'aide de manipulations grossière et du haut de son estrade le maire l'a présenté comme une salutation de sa bonne gestion. Sans aucun respect pour les magistrats, citant les numéros de pages pour faire plus vrai, il en extrayait des portions de phrases . Choisissant soigneusement d'associer entre eux certains mots, il en renversait à son avantage totalement le sens. Hallucinantes manipulations du texte.
Pour le résumer, mais nous y reviendrons, les magistrats dans ce rapport décrivent la gestion Bompard non pas comme une gestion économe, en bon père de famille mais comme une gestion d'austérité, (privant les orangeois des services qui leur sont dus), plus d'une année de fonctionnement d'avance, c'est disproportionné, (l'impôt n'étant pas en adéquation avec la dépense). Une politique opportuniste, attentiste avec des actions essentiellement curatives exécutées dans urgence.
Et oui ce qui confirme ce qu'affirmaient les élues Aimer Ma Ville et Anne Marie HAUTANT tout spécialement depuis 2001. Malgré les deux premiers rapports et leurs recommandations, qu'il ignore avec superbe, Bompard continu sa gestion d'austérité, phobique de la dépense publique, il gèle une masse financière énorme. Laquelle manque donc à l'économie locale. Il investit de manière désordonnée, sans planification, sans projet, pour empêcher le plus souvent. Il n'est pas capable de donner une image (état/ valeur) du patrimoine orangeois, acquis ou historique. Ni de tenir ses engagements d'investissement. (Mandat de la colline, parc Aquatique, écoquartier, écopôle etc). Bref ça fait plaisir de lire noir sur blanc la confirmation de nos analyses.
Le Rapport est en ligne lien ci après avec le chapeau:
Nous reviendrons sur les autres dossiers dans un autre article Sachez cependant que bien loin de corriger sa trajectoire incorrecte comme l'a relevé la CRC, le maire la poursuit comme l'indique le ROB rapport d'orientation budgétaire, présenté dans le conseil municipal du 15 mars. C'était le dernier point à l'ordre du jour.
En fin de conseil Les élues ont mis sur la table le souci du centre social. Enfin disons que Fabienne Haloui a tenté de faire valoir qu'une réunion de la dernière chance serait souhaitable. Peine perdu. Le conseil d'administration sera réuni pour la dissolution de l'association et Bompard jure qu'il n'y est pour rien que les 30 000€ de subventions annuelles ont bien été versées.