L'association qui portait le centre social Pierre Estève a été dissoute.
Ce n'est pas une surprise1, nous étions largement averti c'est la suite logique de la perte de l’agrément de centre social.
Et tout ça ce n'est pas la faute à la CAF. Madame GALMARD l'avait accusée intempestivement en conseil municipal...
Non, non c'est bel est bien une faute de gouvernance aggravée par un climat d'hostilité et de défiance. Jacques par vagues successives a fragilisé la structure, surfant sur les animosités, les méfiances qui fleurissent et paralysent en terrain difficile, tranquille sur son coup, attendant le naufrage, se gardant bien d'envoyer une bouée de sauvetage du haut de son poste de pouvoir et pilotage.
Soit disant que quelque chose d'autre allait voir le jour... GALMARD l'avait dit. Devait-on la croire, elle qui n'avait pas digéré que le centre prennent le nom du fondateur? Un relent de grief contre qui ou quoi?
Soit disant que le centre ne fermerait pas dixit Bompard aux voeux en janvier 2019 et sur le site municipal alors il le savait déjà que s'était inéluctable. Nous élues avions rencontré les autres acteurs en préfecture d'Avignon qui nous avaient expliqués.
Aujourd'hui les bénévoles de l'aide aux devoirs n'ont plus de local ...nous dit un encart de l'article du jour
Et oui on lit aussi que l'outil sera in fine complétement désossé.
Le compte sera vidé, distribution à des associations laïques " et qui ont les mêmes valeurs que nous" selon les statuts2 "
Les locaux seront vidés des meubles et autres fournitures, ils sont déjà fermés inutiles.
Les deux mini-bus, tient de ceux là (disputé par... ) ils n'en ont pas parlé...dans la presse
Dommage de ne pas avoir maintenu une petite activité, dans les locaux. Rebondir aurait été plus facile...
Pas possible de récréer quelque chose sans tout éparpiller aux quatre vents?
Quand on veut, qu'on a les sous, de quoi encadrer les ressources humaines, donner des garantie aux partenaires on peut. Mais faut vouloir.
Voilà Orange, seconde ville du Vaucluse sans centre social....
1 Lors d' une première réunion les membres présents avaient refusé cette dissolution. Deux personnes avaient annoncé vouloir reprendre l'association, en l'état, pensant au retour sans doute des financements. Mais ce n'est pas si simple que cela leur a t on expliqué entre temps. La liquidation inévitable? Donc ce vendredi 5 juillet beaucoup moins de monde, les deux personnes candidates à la reprise absentes. Repartir de zéro n'est pas facile.
2 Dans nos statuts, il est écrit que : nos biens doivent revenir à des associations qui ont les mêmes valeurs que nous. Nous adhérons à la fédération des centres sociaux et des écoles laïques. Nous avons privilégié des associations qui adhéraient aux mêmes fédérations et avons élargi à celles qui ont des valeurs communes avec les nôtres » a explique un membre du conseil d’administration selon le journal.
3 Qui récupère quoi ?
7 associations ont été désignées et approuvées lors de l’assemblée générale, pour se partager 52 000 €.
Il s’agit :
- Théâtre du sablier normal il s’occupe de l’alphabétisation
- Café jardin, l’ex présidente en est la trésorière mais ce choix est-il pertinent?
- Piaf normal insertion
- Laisser-les-fers normal insertion
- USEP école de POURTOULE pourquoi pas… mais pourquoi pas les écoles des quartiers ou œuvrait le centre social soit CAMUS qui a été du reste vandalisé et dans laquelle y a eu un vol de collecte et celle Croix Rouge
- UFOLEP volley ball Ah ?
- d’initiative terre de Vaucluse. Un réseau associatif de financement des créateurs d'entreprise
4 Le conseil d’administration avait décidé de nommer cinq personnes en charge de donner le matériel des locaux de l’AYGUES et de Fourchevieilles et 52 000 €. Sauf que la commune et la caisse d’allocations familiales deux financeurs du centre social ont demandé qu’un liquidateur judiciaire s’en charge. Car il n’est pas question que ce soient des membres de l’association bénéficiaire qui décident de distribuer les reliquats de fond publics… Un liquidateur judiciaire va être nommé
5 Décembre 2018 après 35 ans d'existence, le centre social et socioculturel Pierre Estève perdait son agrément et devenait un simple association. 8 salariés leurs emplois.
Les animations: Aide aux devoirs (CLAS), alphabétisation, animations collectives, permanence administrative, sorties, cours de cuisine...
Ci dessous la capture d'écran février 2019 du site municipal.
Alors qui avait raison?