D'absente à irrégulière la Newsletter de la ville vient de franchir le pas d'une anomalie qui la place dans le camp d'un moyen municipal de communication utilisé irrégulièrement pour la propagande du sortant et donc à comptabiliser sur les comptes de campagne du maire d'Orange.
En effet à partir du premier septembre chaque changement dans l'usage des moyens municipaux spécialement en communication est frappé d'un tel soupçon.
A Orange, le changement est évident. La cadence de la newsletter au plus beau de sa forme était de 15 jours. Hier, lundi 2 septembre donc à l’intérieur du cadre 1, la cadence passe d'un coup à une semaine. Cette nouvelle cadence double donc la parution de la newsletter de la ville. Cet accro au cadre électoral va sans aucun doute se doubler de propagande électorale, de promotion déguisée sous forme de réalisation ou même de projet... En fait la frontière est si ténue avec de la stricte information d’intérêt général que le juge tranche avec simplement entre l'usage habituel avant la date fixée par la loi et la nouveauté...
Autre élément aggravant, les élues Aimer Ma ville ont demandé qu'au moins un lien vers leur tribune soit présent dans tous les moyens de communication municipaux et donc cette newsletter... Jusqu’à présent aucune réponse...
pour éclairer http://www.cap-com.org/les-8-postures-du-communicant-zen-en-periode-electorale
Les mois qui précèdent une élection générale sont soumis à des restrictions de communication publique afin de garantir l’égalité des candidats et d’éviter de donner une « prime au sortant ».
Pour les municipales de mars 2020 en France, la communication en période électorale commence le 1er septembre 2019.
Pendant la période électorale, un maire doit prohibé toute action qui pourrait être considérée comme une aide d’une collectivité territoriale (EPCI et syndicats intercommunaux compris) à un candidat. Et doit mettre fin à toute campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de gestion... Le notre président de l'interco a carrément publié une revue intercommunale N° 1, dans les dernirers jours d'Aout, mouillant les maire des petites communes
La publication d’un bilan de mandat serait réintroduite dans les comptes de campagne du candidat et pourrait mener à annuler l’élection et rendre le candidat inéligible.