Dans la revue Municipale de juin, la Piscine : c’est encore la faute de la « France » et d'Anne Marie HAUTANT.
Voilà, nous Orangeois (ville de 30 000 habitants) allons passer notre quatrième été sans piscine publique et cela fait deux ans que notre piscine couverte, la piscine Plein Ciel, est fermée1.
Ce n’est pas un scoop.
Et de nouveau dans le numéro de juin de la revue municipale le Député Maire pour se dédouaner de cet état de fait dont il est totalement responsable, se plaint d’être la victime d’une vilaine machinerie : l’administration française et Anne Marie HAUTANT.
A la lecture de cet « Arrange Vérité » les Orangeois bougonnent encore ce film : « c’est fortement désagréable, lassant d’être pris à longueur d’années pour des idiots ! »
Le Député-maire écrit dans l’édito : « Nous aurions bien aimé ouvrir dés juillet une fois rénovée la piscine du centre ville. Hélas les contraintes administratives...nous amènent en septembre »
Et page 9 dans sa réponse à la tribune libre d’Anne Marie HAUTANT, il l’accuse d’avoir distribué des tracts et s’être opposée au complexe aquatique, bref d’avoir œuvré contre.
Premièrement Jacques BOMPARD est à la tête de la ville depuis 1995 et si les piscines sont fermées, c’est uniquement dû à un choix de sa part. Choix qu’il a claironné en conseil municipal le 8 juillet 2010. : « Si l’on ne m’autorise pas à faire le complexe sur la colline, alors il n’y aura plus de piscine à Orange, je les fermerai et les laisserai en l’état comme des verrues »
Oui, il n’y a plus de piscine à Orange parce que les piscines n’ont pas été entretenues durant quinze ans et que le maire ne veut pas s’encombrer de la gestion coûteuse de telles installations. Il s'était plaint en conseil des coûts et de surcroît du fait que l’armée par un contrat la liant à la ville en bénéficiait gratuitement depuis l'origine.
Quant à Anne Marie HAUTANT, elle n’a eu de cesse d’affirmer que seul le lieu choisi pour le complexe aquatique posait problème. La colline est un lieu classé. Un maire ne peut, ne pouvait l’ignorer. Choisir un lieu plus accessible était une proposition sage car moins coûteuse pour nous Orangeois ( de moins10 millions d'euros au minimum!). Les Arguments d'Anne Marie HAUTANT sont irréfutables et de bon sens. Lire aussi c'est édifiant les solutions proposées par Anne Marie en mai 2011 http://orangeautrement.over-blog.com/article-piscine-a-tout-probleme-des-solutions-74387667.html clic ici
Enfin dernière rectification. Le maire, lorsqu'il a fermé à l'été 2010 la piscine des Cèdres, a expliqué qu’il n’était pas question de laisser ouverte la piscine Plein Ciel en compensation durant les mois de juillet et d'août car elle était trop petite disait-il pour un public estival.( et donc depuis 2010 pas de piscine publique en été)
Or aujourd’hui nouvelle donne, s’il n’ouvre pas en juillet 2013 ce même bassin ce n’est qu’à cause de contraintes administratives qui retarderaient malignement depuis 720 jours les travaux...
Le temps passant celui qui exploite le site CLODIUS depuis 18 ans, à des fins politiques avec les moyens communaux et en le dénaturant, n’hésite pas à en faire de même au sujet des piscines, quitte à se contredire . C'est ridicule.
La réalité n’est pas manipulable. Le maire est en place depuis 18 ans, la ville n’a plus de piscines couverte depuis 720 jours et plus de piscine d'été depuis quatre ans.
Le responsable, c’est celui qui décide, celui qui engrange 31 millions d'euros à l'aide de nos impôts et de réductions drastiques des services publics (dont la suppression des piscines), celui qui économise même sur l’hygiène dans nos écoles, celui qui cumule deux emplois, deux salaires, celui qui dépense 160 000 euros en frais de représentation sans justificatifs, celui qui refuse de communiquer des comptes..., le responsable c’est le maire pas l’administration, ni Anne Marie HAUTANT.
Les Orangeois ne sont pas dupes et se lassent de la sempiternelle stratégie de la victime bien commode pour cacher des erreurs et incompétences.
Espérons qu'il n'y aura pas d'autres retards, vivement la rentrée pour les membres de nos pauvres clubs, si malmenés depuis deux ans.
1. L’une ouvrait de septembre à juin, l’autre prenait le relais seulement les deux mois d’été.